>>>>LA FIN DES TEMPS..RETOUR DE JESUS
Publié le 03/09/2010 à 10:18 par ensemblevi7vi
Publié le 23/08/2010 à 07:35 par ensemblevi7vi

L'Ecriture nous enseigne qu'à la fin des temps l'amour du plus grand nombre se refroidira, parce que le péché grandira (Jésus le dit dans Matthieu 24).
Comment cela a-t-il pu arriver ?
au niveau des individus, l'apostasie commence par une attitude d'indifférence.
Le Chrétien perd ses convictions, et n'est plus animé du désir ardent de garder et de défendre la vérité.
Il cherche de plus en plus à plaire aux hommes.
Il aime de plus en plus ce que le monde aime, au lieu d'aimer par-dessus tout le Seigneur et Sa Vérité.
Par la suite, cela finit par un abandon complet de Jésus-Christ et de Ses enseignements.
On n'aime plus assez les gens, au point de leur annoncer clairement la vérité, et l'on modifie les doctrines, sous prétexte de les "adapter" aux cultures nouvelles. L'église de Laodicée avait graduellement abandonné son premier amour, pour en venir à cesser d'obéir aux commandements du Seigneur.
Elle ne se souciait plus d'enseigner la Vérité aux disciples du Seigneur, jusqu'à ce qu'Il vienne. Sous prétexte d'unité, on s'ouvre à tout vent de doctrine.
Mais ce n'est qu'une tolérance humaine, comme le monde l'entend. Ce n'est nullement la manifestation d'un amour véritable !
L'église de Laodicée se vante de sa richesse et de sa prospérité. Elle s'écrie : "C'est l'âge d'or de l'Eglise !" N'avons-nous pas entendu souvent ce cri ?
l'Apostasie, de la grande rébellion contre Dieu et contre Sa Parole.
On abandonnera la Parole du Seigneur;
Comment des Chrétiens, qui aimaient pourtant le Seigneur, peuvent-ils abandonner la foi ? Simplement, en ne gardant pas les commandements qui se trouvent dans la Bible.
On met la Bible de côté, pour se laisser distraire par divers programmes et activités et l'esprit du monde.
La Bible nous dit qu'il en sera ainsi à la fin des temps. On commence par accepter "un petit compromis", et, très vite, on ne se rend même plus compte qu'on s'est déjà bien éloigné de la source de la Vérité. Si nous n'avons pas d'ancre solide, nous serons emportés par le flot !
C'est la "tolérance" qui nous fait rejeter tout ce qui est absolu dans la Parole de Dieu.
Nous n'aimons donc pas la vérité plus que tout, et nous finissons par accepter comme vrai ce qui n'est que du mensonge.
Le mensonge peut se déguiser sous une apparence de vérité.
On peut l'accepter parce qu'il est plus facile à recevoir que la vérité.
Car la vérité a besoin d'un bon terrain pour s'y enraciner!
Dieu ordonne à Son peuple de s'éloigner de l'erreur et de ne pas l'accepter.
Ceux qui rejettent ce commandement vont finir par se retrouver au milieu de l'apostasie !
Comment l'apostasie est-elle possible, alors que Dieu nous demande de briser par la croix les murs de séparation de la chair ?
Il ne s'agit plus de "grande commission", mais d'une "grande confusion", qui continuera à grandir jusqu'à former la grande Apostasie !
Ce n'est pas le moment de nous cacher la tête sous le sable, en espérant que tout cela va finir par passer.
Si nous croyons réellement que l'Apostasie doit précéder le retour de Christ, et que notre époque est bien celle de l'église de Laodicée, cela signifie que nous sommes vraiment très proches du retour du Seigneur !
Nous vivons les derniers jours.
Nous devrions redoubler d'efforts, avant que tombe la nuit, si nous croyons réellement que nous sommes dans les derniers jours !
On ne joue pas les dix dernières minutes d'une partie de football comme on joue les dix premières, et il ne s'agit pas d'un jeu !
///// Il s'agit de la destinée éternelle des âmes, de vos amis et de vos bien-aimés !
Cette Apostasie ne sera pas une simple continuation de ce qui était mauvais auparavant.
Paul nous dit qu'elle sera le signe de la proximité du retour du Seigneur.
"… avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés" (versets 10 à 12).
Les hommes seront complètement séduits.
Dieu ne dit jamais de mensonges. Il ne dit que la Vérité.
Mais, en cette fin des temps, Il permettra que le mensonge produise tous ses effets dans la vie de ceux qui le reçoivent.
Il faut que les gens rejettent complètement tout le conseil de Dieu, et foulent aux pieds la vérité.
Dieu avait laissé à Pharaon une chance de se repentir, mais il s'est endurci dans la rébellion. Il a donc été séduit, afin que la volonté de Dieu s'accomplisse dans sa vie.
Il en sera de même, dans les derniers jours, pour ceux qui s'endurciront dans la rébellion. Dieu leur enverra un esprit de mensonge, pour les prendre dans leur propre mensonge.
Ceux qui seront séduits par Satan et par ses miracles mensongers sont ceux qui auront déjà rejeté la Vérité. Dieu permettra alors à des esprits de mensonge de leur parler, et Il n'interviendra pas pour les en empêcher (2 Timothée 4 :1).
Nous avons l'exemple de ce qui s'est passé au temps de Noé. La méchanceté des hommes, ainsi que le fait que la vie continuait comme auparavant, les ont empêché de voir le jugement qui s'approchait.
Publié le 23/08/2010 à 07:30 par ensemblevi7vi

Discernement en temps d'apostasie. Comment juger, et quand juger ou ne pas juger.
Discernement spirituel
Article de Bob DeWaay.
Source http://cicministry.org/articles.php
Ce message a été préparé par le Pasteur DeWaay en vue d'une émission radio en direct sur ce sujet. Compte tenu de l'importance actuelle de ce thème, ce message a été ensuite mis par écrit, pour l'édification du peuple de Dieu.
Souvent, après avoir rendu public un article qui contestait les prétentions d'un auteur chrétien qui venait de faire éditer un livre, on m'a demandé si j'en avais parlé tout d'abord en privé à cet auteur. Ces personnes prétendent que l'on ne devrait pas débattre publiquement de certains sujets, avant d'en avoir parlé en privé à la personne intéressée, selon la procédure décrite par le Seigneur dans Matthieu 18. Personnellement, je crois que Matthieu 18 ne s'applique pas à la discussion publique de points de doctrine. Dans cet article, je vais examiner divers passages du Nouveau Testament, qui nous expliquent de quelle manière nous devons juger.
Il n'est pas surprenant que les gens soient dans la confusion, concernant ce problème du jugement, parce que certains passages bibliques nous demandent de juger et de discerner, alors que d'autres nous demandent de ne pas juger. Nous verrons que les Ecritures nous offrent des directives très claires en matière de jugement. Il y a des moments où nous devons juger, et d'autres où nous ne devons pas juger. Nous devons obéir aux commandements du Seigneur en toute connaissance de cause.
Ne jugez pas (Matthieu 7).
Dans le passage suivant, le Seigneur Jésus nous demande de ne pas juger.
"Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l'œil de ton frère" (Matthieu 7 : 1-5).
Avant d'interpréter ces versets, nous devons examiner le contexte précédent du Sermon sur la Montagne. Par exemple, Jésus dit que les hypocrites prient "pour être vus des hommes" (Matthieu 6 : 5). Le sermon de Jésus nous ordonne aussi de ne pas nous mettre en colère (Matthieu 5 : 22), d'éviter la convoitise (Matthieu 5 : 28), d'aimer nos ennemis (Matthieu 5 : 44), et de ne pas aimer l'argent (Matthieu 6 : 24). Jésus parle de nombreux péchés de manière à ce que chacun puisse réaliser son péché et son besoin de l'Evangile. Jésus a dit : "Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux" (Matthieu 5 : 20). Cette déclaration a dû choquer les auditeurs du Seigneur, parce que les scribes et les Pharisiens étaient très pointilleux quant à l'observation extérieure de tous les commandements de la Loi. Une justice plus grande que la leur ne pouvait être que la justice de Christ, qui est un défi pour notre cœur, et qui ne peut nous être imputée que par la foi. Sans la justice de Christ, nous ne pouvons pas entrer dans le Royaume de Dieu.
Compte tenu de ce contexte, quelle est donc la signification de Matthieu 7 : 1-5 ? La réponse est simple : nous ne devons pas juger les autres pour comparer leur justice à la nôtre. Ce passage nous met en garde contre la propre justice. En tant que pécheurs, nous avons tendance à minimiser ou à excuser nos propres transgressions, pour grossir ce qui nous semble mauvais chez les autres. Jésus nous met en garde contre cela, parce que cette propre justice était celle des Pharisiens hypocrites, et c'était ce qui les empêchait d'entrer dans le Royaume de Dieu. Ce sont les "pauvres en esprit" et les persécutés qui "hériteront le Royaume de Dieu" (Matthieu 5 : 3, 10). Car ce sont ces humbles qui savent qu'ils ont besoin d'un Sauveur.
Est-ce que Matthieu 7 : 1-5 nous enseigne que les Chrétiens doivent accepter sans discernement n'importe quel enseignement et n'importe quel enseignant ? Non ! Car ce passage ne concerne que les motivations de notre cœur et le degré de notre justice intérieure. Nous ne devons pas juger dans ces domaines. D'autres passages, que nous examinerons plus tard, nous demandent de juger le contenu de l'enseignement qui nous est apporté. Avant d'étudier ces textes, examinons certains autres passages qui sont employés pour nous suggérer que nous ne devrions pas corriger publiquement les faux docteurs.
"Reprends ton frère entre toi et lui seul" (Matthieu 18).
Je l'ai déjà mentionné, on fait souvent référence à Matthieu 18 pour nous dire que des enseignements publics ne devraient être contestés qu'en privé. Toutefois, Matthieu 18 ne concerne pas le caractère orthodoxe d'un enseignement donné en public. Ce passage nous montre de quelle manière nous devons nous conduire envers l'une des brebis du Seigneur qui est tombée dans le péché. Examinons ce passage dans son contexte.
Le début de Matthieu 18 nous décrit les disciples discutant pour savoir lequel d'entre eux est le plus grand dans le Royaume. Jésus vit le danger d'une telle attitude, qui pouvait être très nocive pour l'Eglise. Le reste de ce chapitre concerne les relations que nous devons avoir au sein de l'Eglise, particulièrement la manière dont les "petits" (qui ne sont pas nécessairement des enfants) doivent être traités (Matthieu 18 : 6). Jésus avait discerné, dans la discussion des disciples, que les "petits" (c'est-à-dire les Chrétiens qui peuvent sembler sans importance à ceux qui sont préoccupés de leur "grandeur") risquent de ne pas être bien traités par ceux dont les motivations ne sont pas pures. Jésus enseigne dans Matthieu 18 que tous les disciples doivent être considérés comme aussi importants les uns que les autres, et que tout doit être mis en œuvre pour préserver leur bien-être spirituel.
Ayant rappelé ce contexte, nous pouvons lire ce passage :
"Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Eglise ; et s'il refuse aussi d'écouter l'Eglise, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain" (Matthieu 18 : 15-17).
Ce problème concerne un "petit" qui est devenu une brebis égarée (Matthieu 18 : 12). Ceux qui cherchent à être "grands" dans le Royaume tendent à laisser le pécheur s'égarer et périr, au lieu de faire l'effort de le préserver. Jésus a dit : " De même, ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'il se perde un seul de ces petits" (Matthieu 18 : 14). Nous l'avons vu, ces "petits" sont des Chrétiens, et ce n'est pas la volonté de Dieu qu'un seul de Ses enfants périsse. Ainsi, la "brebis perdue" qui est retrouvée et ramenée à la bergerie n'est autre qu'un Chrétien qui s'est égaré dans le péché.
Compte tenu de ce contexte immédiat, le fait de reprendre quelqu'un qui pèche démontre la volonté d'empêcher un membre du troupeau du Seigneur de périr. Le type de péché n'est pas précisé, et là n'est pas le problème. Ce qui compte, c'est plutôt ce qui motive les disciples du Seigneur Jésus. Ils doivent se soucier du bien-être des "petits," qui peuvent sembler sans importance à certains, mais qui sont importants pour Dieu.
Tout ce chapitre 18 concerne ce qui doit être fait pour empêcher des membres de l'Eglise de périr. Si ce processus n'aboutit pas à la repentance du pécheur, il nous est demandé de le considérer comme un pécheur perdu, comme un païen et un publicain. Il faut prêcher l'Evangile aux pécheurs perdus. Tout véritable Chrétien soumis à ce processus doit normalement rechercher la repentance et la restauration. Ceux qui affirment leur droit de pécher comme ils le désirent ne donnent aucune preuve de régénération. Ils ne font pas partie de ces "petits" égarés, mais ce sont des pécheurs perdus qui sont concernés par la prédication de l'Evangile.
Dans ces conditions, est-ce que ce passage nous enseigne que des faux enseignements publics ne devraient jamais être jugés ni corrigés, sans avoir d'abord demandé sa permission au faux docteur ? Non ! Nous le verrons dans de nombreux autres passages, nous ne pouvons pas permettre à des faux enseignements de pénétrer dans l'Eglise, pour cette raison précise que Jésus nous demande de prendre soin du troupeau. Le bien-être spirituel de Ses "petits" Lui est plus important que les aspirations de ceux qui se considèrent comme "grands dans le Royaume." Le troupeau du Seigneur doit être protégé et préservé. Permettre à des loups de pénétrer dans l'assemblée, en invoquant Matthieu 18, serait une horrible distorsion de ce passage !
Notez que le verset 16 nous demande de faire confirmer les faits par deux ou trois témoins. C'est important, parce que quelqu'un pourrait être faussement accusé de pécher. Les témoins doivent confirmer que la personne en question est bien coupable de péché, et qu'elle refuse de changer. Dans le cas d'enseignements faits en public ou diffusés, ce processus ne peut pas s'appliquer, parce que les "faits" sont déjà avérés et largement publiés. Ce qu'il faut, c'est comparer ces enseignements aux Ecritures, et non déterminer si cette personne a péché et tente de le cacher. Quand il s'agit d'un enseignement public, ce qui est en jeu, c'est l'intégrité de la foi qui a été donnée aux saints une fois pour toutes, et non le péché commis au sein d'une assemblée locale.
"Ne jugez de rien avant le temps" (1 Corinthiens 4).
Paul met en garde les Corinthiens sur la manière de juger :
"C'est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu'à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due" (1 Corinthiens 4 : 5).
Ce passage indique que nous ne connaîtrons certaines choses que lorsque le jugement de Dieu se manifestera, à une certaine époque encore à venir. L'une de ces choses, mentionnée dans ce passage, concerne les "desseins des cœurs," ou encore les motivations secrètes des hommes. Nous devons donc éviter de juger ce que nous ne connaissons pas. Les motivations secrètes des gens nous sont souvent cachées. En revanche, ce qui n'est pas caché, ce sont leurs enseignements et les faits publics.
Considérez ce que Paul écrit aux Philippiens :
"Quelques-uns, il est vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute ; mais d'autres le prêchent avec des dispositions bienveillantes. Ceux-ci agissent par amour, sachant que je suis établi pour la défense de l'Evangile, tandis que ceux-là, animés d'un esprit de dispute, annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas purs et avec la pensée de me susciter quelque tribulation dans mes liens. Qu'importe ? De toute manière, que ce soit pour l'apparence, que ce soit sincèrement, Christ n'est pas moins annoncé : je m'en réjouis, et je m'en réjouirai encore" (Philippiens 1 : 15-18).
Il ne nous est pas dit clairement comment Paul a pu connaître les motivations de ces personnes. Car ils prêchaient bien le véritable Evangile, et Paul s'en réjouit. Mais les choses sont très différentes quand il parle de ceux qui annoncent un faux Evangile :
"Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu'un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème !" (Galates 1 : 8-9).
On peut raisonnablement penser qu'un ange du ciel est un être rempli de bonnes intentions. Mais un faux Evangile est quelque chose de "damnable" et doit donc être rejeté, de toute manière. Il existe beaucoup de personnes remplies de bonnes intentions, mais qui annoncent un faux Evangile. Elles sont sous la malédiction !
Les Corinthiens étaient repris par Paul, car ils exerçaient un jugement sur des choses qui leur étaient en fait inconnues.
"C'est à cause de vous, frères, que j'ai fait de ces choses une application à ma personne et à celle d'Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au delà de ce qui est écrit, et que nul de vous ne conçoive de l'orgueil en faveur de l'un contre l'autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Qu'as-tu que tu n'aies reçu ? Et si tu l'as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l'avais pas reçu ?" (1 Corinthiens 4 : 6-7).
Paul leur dit la même chose au chapitre 1 : les Corinthiens avaient l'habitude de juger pour savoir qui était le plus grand et le meilleur, en se rangeant derrière diverses personnalités. Paul leur demande de ne plus faire cela. Personne ne sait qui est réellement supérieur sur le plan spirituel. Cela ne sera connu qu'au jugement futur de Dieu. Mais ce qui peut être connu, c'est "ce qui est écrit." Il existe un critère objectif pour juger un enseignement, alors que ce critère n'existe pas quand il s'agit de juger les motivations des cœurs ou la supériorité relative d'une personne.
Jusqu'ici, nous avons donc constaté l'existence d'un thème cohérent : il nous est interdit de juger les motivations secrètes, ainsi que le degré de spiritualité des autres Chrétiens. Mais nous devons juger ce qui est enseigné, pour savoir si cela concorde avec le véritable Evangile, et avec ce qui est contenu dans les Ecritures.
Il existe aussi une autre manière de juger les enseignements. Mais la plupart des Chrétiens se méprennent à son sujet. Il s'agit de ce que Jésus nous dit dans Matthieu 7, quand Il parle de juger par les fruits.
"Vous les reconnaîtrez à leurs fruits" (Matthieu 7).
On connaît bien ces paroles de Jésus, qui sont souvent citées. Ce qui est étonnant, cependant, c'est que les gens, la plupart du temps, interprètent cette phrase d'une manière qui n'a plus rien à voir avec le problème soulevé par Jésus dans ce passage. Ils considèrent que les "fruits" sont des qualités de leur caractère, leur popularité, ou les signes surnaturels qui accompagnent leur ministère. Je vais donc étudier chacun de ces points de vue, avant de montrer ce que Jésus a vraiment voulu dire.
Examinons ce passage, où Jésus nous met en garde contre les faux prophètes :
"Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits" (Matthieu 7 : 15-17).
Tout d'abord, les fruits ne sont pas les traits de la personnalité. Extérieurement, les faux prophètes ressemblent aux vraies brebis. Ce sont souvent des gens charmants, aimables, patients, désarmants, affables, captivants, et qui possèdent bien d'autres qualités merveilleuses. Ceux qui sont séduits par les faux prophètes sont égarés par cette fausse idée que les "fruits" dont parle Jésus sont ces qualités de la personnalité. Ils ne comprennent pas que le Dalaï Lama, par exemple, possède ces qualités, et qu'il n'est certainement pas un Chrétien ! Le fait d'avoir une apparence charmante, c'est ce qui constitue justement les "vêtements de brebis."
Les fruits ne sont pas non plus le nombre des sympathisants. Beaucoup prétendent que la popularité est le signe d'un bon fruit. Mais le contexte nous montre quelque chose de très différent :
"Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent" (Matthieu 7 : 13-14).
Les faux conducteurs spirituels d'Israël avaient plus de partisans que Jésus. Leur popularité n'était donc certainement pas ce que Jésus appelait "leurs fruits."
Enfin, les signes et les miracles ne sont pas les fruits dont parle Jésus. Là encore, nous devons nous rapporter au contexte :
"C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité" (Matthieu 7 : 20-23).
Ceux qui appellent Jésus "Seigneur" viennent en Son Nom et accomplissent des signes et des prodiges de puissance. Mais ils sont des faux prophètes, s'ils refusent de demeurer dans les limites fixées par Dieu. C'est un concept important, car il concerne la rébellion des faux prophètes, leur dérèglement spirituel et leur résistance fondamentale, par rapport à la Parole de Dieu.
Les limites fixées par Dieu nous sont rappelées par les porte-parole qu'Il a établis. Pour nous, il s'agit des enseignements de Christ et de Ses apôtres. (Voir Hébreux 1 : 1-2 et 2 : 3-4). Jésus était le Prophète annoncé par Moïse, et que nous devons écouter (Deutéronome 18 : 15 ; Marc 9 : 2-7 ; Jean 5 46-47, etc…). L'épître aux Hébreux contient cet avertissement :
"Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce ?" (Hébreux 10 : 28-29).
La rébellion spirituelle ne tient pas compte des termes de l'alliance divine. Jésus nous a révélé les termes et les limites des croyances et des pratiques que nous devons respecter sous la Nouvelle Alliance, comme les termes et les limites des croyances et des pratiques que les Israélites devaient respecter, sous la Loi de Moïse. Jean nous met aussi en garde dans sa seconde épître :
"Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu ; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas : Salut ! car celui qui lui dit : Salut ! participe à ses mauvaises œuvres." (2 Jean 9-11.
Quand nous comprenons les parole de Jésus de cette manière, les faux prophètes sont ceux qui enseignent et pratiquent la rébellion spirituelle. Ils ne sont pas demeurés dans les limites des enseignements du Nouveau Testament. Nous pouvons le voir quand nous poursuivons la lecture de ce passage de Matthieu 7 :
"C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande" (Matthieu 7 : 24-27).
Les rebelles spirituels ne demeurent pas dans les enseignements de Christ. Ce sont eux les faux prophètes. Les fruits par lesquels ils se font connaître sont d'abord leurs enseignements, et non les traits de leur personnalité, ni le nombre de leurs partisans, ni leurs miracles.
(Note de Parole de Vie: Les faux prophètes peuvent aussi être ceux qui donnent de bons enseignements, mais qui ne les mettent pas en pratique dans leur vie personnelle. Ils "entendent," et peuvent donc répéter, les paroles de Jésus, mais ils ne les mettent pas en pratique. Il faut donc aussi pouvoir être en mesure de juger les actes de leur vie personnelle. On peut se réjouir qu'ils annoncent à un moment donné le véritable Evangile. Mais le fait qu'ils ne le mettent pas en pratique ouvrira tôt ou tard la porte à des erreurs doctrinales. L'impureté de la vie s'associera toujours à l'impureté de la doctrine, et inversement. Finalement, il faut surveiller l'évolution de leurs enseignements dans le temps. Si ces enseignements restent entièrement fidèles à la doctrine de Christ jusqu'au bout, on peut en conclure que l'on a affaire à des véritables prophètes.)
Afin de souligner combien il est important de juger les enseignements, nous examinerons le discours adressé par Paul aux anciens d'Ephèse. Nous verrons que la tâche essentielle des pasteurs et des anciens est la préservation du troupeau de Dieu.
Anciens de l'Eglise et loups ravisseurs.
Dans Actes 20, Paul parle aux anciens d'Ephèse, et leur rappelle les devoirs des conducteurs de l'Eglise : proclamer la vérité et garder le troupeau des loups ravisseurs. Tout d'abord, Paul leur rappelle sa propre conduite, quand il était à Ephèse :
"Vous savez que je n'ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n'ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons, annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ" (Actes 20 : 20-21).
Prêcher la repentance et la foi constitue un thème important chez Luc, aussi bien dans son Evangile que dans les Actes (Luc 24 : 47 ; Actes 2 : 38, Actes 17 : 30-31, Actes 26 : 17-20 en particulier). Suite à la prédication de Paul, une église fut formée à Ephèse. Des anciens furent nommés, et ils furent convoqués par Paul alors qu'il se rendait à Jérusalem. Ce qu'il leur dit nous révèle ce qui est vraiment important pour toutes les églises.
"Et maintenant voici, je sais que vous ne verrez plus mon visage, vous tous au milieu desquels j'ai passé en prêchant le royaume de Dieu. C'est pourquoi je vous déclare aujourd'hui que je suis pur du sang de vous tous, car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher" (Actes 20 : 25-27).
Notez tout d'abord que la prédication de Paul était celle du "Royaume de Dieu." Il définit ce qu'il entend par là au verset 21 : "annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ." Le "message du Royaume" n'était pas ce que l'on peut entendre aujourd'hui, par exemple l'Evangile social. Mais il s'agissait de l'Evangile de la repentance et de la foi en Jésus (voir Marc 1 : 14-15). C'est en respectant ces termes que l'on entre dans le Royaume de Dieu.
Ensuite, notez que Paul se proclame innocent du sang de ses auditeurs. Cela signifie que s'il n'avait pas proclamé la repentance et la foi en Jésus, ainsi que "tout le conseil de Dieu," c'est-à-dire tout ce que Dieu lui avait révélé de Ses plans, Paul aurait mis en péril l'âme des Ephésiens, il aurait échoué dans sa mission sacrée, et il aurait été coupable de ne pas les avertir du jugement à venir (voir Ezéchiel 33 :6).
Cette même responsabilité s'applique donc à tous les pasteurs et conducteurs actuels de l'Eglise. C'est quelque chose de capital, car le troupeau de Dieu doit être équipé pour résister aux assauts des innombrables loups ravisseurs qui se lèvent ou vont se lever.
Paul avertit les conducteurs de l'Eglise de la venue de ces loups ravisseurs :
"Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l'Eglise du Seigneur, qu'il s'est acquise par son propre sang. Je sais qu'il s'introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront pas le troupeau, et qu'il s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n'ai cessé nuit et jour d'exhorter avec larmes chacun de vous" (Actes 20 : 28-31).
Il est important de réaliser que ces loups proviendront de deux sources : de l'extérieur, et de l'intérieur de l'Eglise. Les loups sont toujours ennemis du bien-être des brebis ! Il est de la responsabilité des bergers de s'assurer que leurs brebis sont bien protégées des loups. Pour cela, il faut identifier les loups. On pourra les identifier par leurs enseignements. Paul dit que ces loups cruels enseigneront des "choses pernicieuses." "Pernicieux" signifie aussi "déformé, faussé." Leurs enseignements sont une déformation des véritables enseignements de Christ et de Ses apôtres. Un loup est donc celui qui, délibérément, donne des enseignements déformés ou faussés, et qui refuse de s'en repentir quand on lui démontre ses erreurs par les Ecritures. Les anciens doivent mettre en garde les brebis contre de telles personnes.
Qu'est-ce qui se produit quand ces loups enseignent ? Ils "entraînent les disciples après eux." Les faux prophètes et les faux docteurs donnent un enseignement qui provient d'eux-mêmes. Ils ne donnent pas "tout le conseil de Dieu." Ces loups attirent les disciples après eux, parce qu'ils sont la seule source de leur enseignement. Quand l'Eglise proclame les termes véritables de l'Alliance et tout le conseil de Dieu, les doctrines "pernicieuses" annoncées par les loups ne seront pas acceptées par les pasteurs et les anciens fidèles. Les doctrines pernicieuses ne seront jamais confirmées par l'autorité des Ecritures. Par conséquent, si les loups réussissent à donner à certaines brebis de l'appétit pour ce qu'ils leur offrent, ces brebis devront continuer à suivre ces loups, pour assouvir leur appétit. Comme ces enseignements ne viennent pas de Dieu, ces brebis sont peu à peu séparées du véritable troupeau. Elles courent un grand danger spirituel, et risquent même de tomber dans la perdition.
Il s'agit d'une situation très sérieuse. Dans Jean 10, Jésus utilise aussi l'image du troupeau pour montrer que les voleurs n'entrent pas dans la bergerie par la vraie porte :
"En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand" (Jean 10 : 1). Jésus est la Porte des brebis (Jean 10 : 7). Jésus est monté au Ciel. Ses enseignements, tels qu'ils nous sont donnés dans le Nouveau Testament, tracent les limites que ne doivent pas franchir les brebis. Les anciens de l'Eglise sont responsables de faire observer les véritables paroles de Christ et de Ses apôtres. Ils sont aussi responsables d'identifier les voleurs qui ne demeurent pas dans les enseignements de Christ. Les faux docteurs refusent de faire cela :
"Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met point en peine des brebis" (Jean 10 : 12-13).
Jésus est le véritable Berger. Le mot "pasteur" est associé à l'idée de "berger." Tous les bergers travaillant avec le véritable Berger doivent nourrir les brebis des pures paroles de Dieu, et les garder des paroles pernicieuses. Tous ceux qui refusent de faire cela ne sont que des mercenaires.
Les avertissements de Paul se sont réalisés.
Timothée devint l'un des principaux dirigeants de l'Eglise d'Ephèse, dont les anciens avaient été avertis par Paul, concernant les loups. Les avertissements de Paul se sont réalisés. Nous voyons, dans les épîtres à Timothée, que des faux docteurs se sont effectivement levés. Certains d'entre eux faisaient sans doute partie des anciens. C'est pour cela que Paul exhorte Timothée à corriger les erreurs et à défendre les critères de la saine doctrine. C'est aussi pour cela qu'il définit les qualifications des véritables anciens.
Paul a même indiqué qui étaient ces faux docteurs, en citant leurs noms à Timothée : "Le commandement que je t'adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c'est que, d'après elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l'ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j'ai livrés à Satan, afin qu'ils apprennent à ne pas blasphémer" (1 Timothée 1 : 18-20).
Pourquoi faut-il reprendre publiquement les faux docteurs ? Parce que leur enseignement est public ! Il n'est pas nécessaire de rechercher deux ou trois témoins, ou d'organiser une réunion privée, pour déterminer si un enseignement public est biblique ou non. Tous ceux qui ont entendu ces enseignements savent ce que leurs auteurs croient et enseignent. Le problème est de savoir si leur enseignement est biblique. Les faux enseignements nuisent à l'Eglise, et ne peuvent être tolérés. Paul dit que ce sont des gens qui "ont fait naufrage par rapport à la foi." L'emploi de l'article défini indique que c'est le contenu de leur enseignement qui était faux. Il n'était pas conforme à "la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes" (Jude 1 : 3).
Paul, après avoir défini les qualifications des anciens, rappelle à Timothée quel est le rôle crucial de l'Eglise : "Je t'écris ces choses, avec l'espérance d'aller bientôt vers toi, mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Eglise du Dieu vivant, la colonne et l'appui de la vérité" (1 Timothée 3 : 15). Les anciens et les pasteurs qui méprisent la saine doctrine ne peuvent pas être tolérés. Quand ils enseignent des fausses doctrines, leur conduite est inacceptable. Car ils sont responsables de faire en sorte que l'Eglise soit "la colonne et l'appui de la vérité."
Paul prophétise que, dans les derniers jours, beaucoup de gens "abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons" (1 Timothée 4 : 1). Paul exhorte Timothée à instruire l'Eglise concernant cette question si importante, pour la mettre en garde contre les faux enseignements et pour promouvoir la vérité : "En exposant ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie" (1 Timothée 4 : 6). Aujourd'hui, beaucoup méprisent même le mot "doctrine" et accusent ceux qui croient qu'il est important de corriger les fausses doctrines, et de recevoir la vraie doctrine, d'être poussés par des mauvaises motivations. Ce n'est pas du tout ce que Paul dit à Timothée : "Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t'écoutent" (1 Timothée 4 : 16). Ce que l'on enseigne produit des conséquences, des conséquences éternelles. Si l'on permet à des faux enseignements de pénétrer dans l'Eglise, c'est le salut des âmes qui est en jeu.
Le devoir essentiel des anciens et des pasteurs a toujours été de protéger le troupeau des faux enseignements, et de nourrir ce troupeau en lui dispensant la saine doctrine. Mais, dans ces derniers jours, la bataille s'intensifie. Nous vivons à une époque de séduction et d'apostasie. Ainsi donc, plus que jamais auparavant, nous devons nous opposer publiquement aux faux enseignements, et ne pas permettre qu'ils pénètrent dans l'Eglise. Paul nous donne cet avertissement, qui est aussi une prophétie :
"Je t'en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables" (2 Timothée 4 : 1-4).
Si les gens ne veulent pas entendre la saine doctrine, à cause de la séduction de la fin des temps, prêchez-leur quand même la saine doctrine ! Ce sont les anciens qui doivent démontrer la capacité et la volonté de le faire, car ils doivent être "attachés à la vraie parole telle qu'elle a été enseignée, afin d'être capable d'exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs" (Tite 1 : 9).
Les devoirs des pasteurs et des anciens sont très clairs dans Actes 20 et les épîtres pastorales. Ils doivent enseigner la vraie doctrine, corriger la fausse doctrine, et protéger le troupeau contre les loups. Hélas, ceux qui le font sont souvent accusés de causer des divisions, ou de pécher parce qu'ils ont "jugé," parce que "Jésus nous demande de ne pas juger." Ils se trompent de problème. Nous ne devons pas juger les motivations des cœurs, ni chercher à savoir si l'un est plus juste que l'autre. Mais nous devons juger les enseignements publics.
Paul a repris Pierre publiquement.
Dans Galates 2, Paul raconte de quelle manière il a dû reprendre Pierre publiquement :
"Mais lorsque Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il était répréhensible. En effet, avant l'arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les païens ; et, quand elles furent venues, il s'esquiva et se tint à l'écart, par crainte des circoncis. Avec lui les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie. Voyant qu'ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l'Evangile, je dis à Céphas, en présence de tous : Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser ?" (Galates 2 : 11-14).
Paul a repris publiquement Pierre, parce que ce dernier ne marchait pas publiquement selon les convictions qu'il défendait en privé. Paul a défini le comportement de Pierre et de ceux qui l'ont suivi, de la manière suivante : "ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l'Evangile." Le comportement de Pierre voulait dire que les Gentils convertis à Christ étaient toujours "impurs," tant qu'ils ne se soumettaient pas aux lois juives sur la nourriture. C'était en contradiction complète avec ce qui avait été décidé lors du concile de Jérusalem, dans Actes 15. On avait alors décidé qu'il ne fallait pas exiger des Gentils qu'ils suivent la Loi de Moïse.
L'ironie de cette situation, c'est que c'est Pierre lui-même qui avait parlé pour convaincre l'Eglise qu'il n'était pas juste d'imposer la Loi aux Gentils :
"Une grande discussion s'étant engagée, Pierre se leva, et leur dit : Hommes frères, vous savez que dès longtemps Dieu a fait un choix parmi vous, afin que, par ma bouche, les païens entendissent la parole de l'Évangile et qu'ils crussent. Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant le Saint-Esprit comme à nous ; il n'a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi. Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu porter ? Mais c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu'eux" (Actes 15 : 7-11).
Paul savait que Pierre et lui croyaient en la même chose ; ils étaient tous deux d'accord sur la décision du concile. Il n'y avait aucune raison d'aller trouver Pierre en privé pour le corriger. Paul a traité immédiatement ce problème en public, "en présence de tous." Le comportement public de Pierre était un reniement de sa confession privée. Etre "droit selon la vérité de l'Evangile" signifie qu'il doit y avoir un accord entre nos convictions personnelles d'une part, et notre prédication et notre comportement publics d'autre part. Tout manque d'accord dans ce domaine est appelé "hypocrisie" par le Nouveau Testament.
Voici ce qui se passe souvent quand un enseignant proclame des fausses doctrines : quand on le reprend à ce sujet, il nous présente une confession de foi qui est orthodoxe. Pourtant, ce qu'il enseigne publiquement est dommageable pour ceux qui l'entendent. Même s'il prétend avoir une confession de foi orthodoxe, ce sont les faux enseignements qu'il donne en public qui ont besoin d'être publiquement contestés.
Ce que nous pouvons, et ce que nous ne pouvons pas juger.
Nous avons vu que nous ne devons pas juger les motivations. Nous ne devons pas non plus juger les degrés relatifs de piété personnelle. Ces deux facteurs ont en commun le fait qu'il s'agit de choses inconnues. Les motivations sont cachées. Dieu seul sait ce qu'il y a dans les cœurs. Nous ne savons pas qui est plus juste ou plus pieux que les autres.
Nous ne devons pas accuser quelqu'un de péché, sans le témoignage de deux oui trois personnes. Le fait de devoir présenter deux ou trois témoins empêche l'accusateur de produire des faux témoins contre un frère, pour le mettre injustement sous discipline. Mais s'il y a des témoins, les faits sont donc considérés comme avérés, et l'on peut prononcer un jugement. Dans tous les cas, on doit garder l'espoir d'une repentance et d'une restauration de celui qui a péché. Paul a écrit : "Je vais chez vous pour la troisième fois. Toute affaire se réglera sur la déclaration de deux ou de trois témoins" (2 Corinthiens 13 : 1). Comme le précise le verset 2 de ce passage, il s'agissait de "ceux qui avaient péché."
Il y a encore un jugement que l'on ne doit pas faire. Selon Romains 14, nous ne devons pas juger des choses qui sont des questions de conscience personnelle, et pour lesquelles il n'y a aucun commandement universel. Voici ce que Paul a écrit :
"Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions. Tel croit pouvoir manger de tout : tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l'a accueilli. Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d'autrui ? S'il se tient debout, ou s'il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l'affermir" (Romains 14 : 1-4).
Plus loin, dans ce même chapitre, Paul demande de ne pas juger nos frères, pour des questions qui entrent dans le domaine de la liberté chrétienne : la nourriture ou l'observation de certains jours (Romains 14 : 4-10). Il ne serait pas juste d'excommunier un frère plus faible dans sa foi, parce qu'il fait preuve de scrupules de conscience dans des domaines où la Bible nous laisse légitimement notre liberté. Mais si ce frère plus faible exigeait que tous se plient à ses propres scrupules, comme une condition nécessaire de leur communion fraternelle, il se comporterait alors avec un légalisme illégitime. Il faudrait lui résister et même, s'il ne voulait pas se repentir de son attitude, l'exclure de la communion fraternelle.
Ceux qui font preuve de légalisme illégitime prétendent que les autres pèchent, alors qu'ils ne pèchent pas. C'est cela qui n'est pas juste. Cela revient à se substituer à Dieu dans la définition de Sa Loi. Juger de cette manière revient à décréter que telle personne a péché, alors qu'on n'en sait rien.
Toutefois, nous pouvons juger ce qui est vrai ou faux, juste ou impie, en fonction de ce qui nous est révélé dans les Ecritures. Nous pouvons juger les enseignements donnés en public, pour proclamer s'ils sont vrais ou faux. Dans ce cas, nous devons les réfuter publiquement. Paul l'a fait. Paul a dit à Timothée de le faire. Paul a donné aux anciens la responsabilité de le faire. L'Eglise doit être mise en garde contre les loups quand ils se présentent, qu'ils viennent de l'intérieur de l'Eglise ou de l'extérieur. De même, nous devons juger les prophéties, en utilisant les critères objectifs de la Bible (1 Corinthiens 14 : 29 et 1 Thessaloniciens 5 : 21).
Le critère d'action important est le suivant : nous pouvons, et devons juger, en fonction de ce que nous connaissons objectivement ; mais nous ne devons pas juger, quand il s'agit de ce que nous n'avons pas constaté objectivement. Quand vous avez à prononcer un jugement, posez-vous donc la question suivante : "Puis-je être certain que cela est vrai ?" Si la réponse est négative, nous ne pouvons pas juger. Mais si la réponse est positive, et si le problème touche au péché ou à la doctrine biblique, non seulement nous pouvons juger, mais nous devons juger. Les enseignements donnés publiquement entrent dans cette catégorie.
Conclusion.
Trop souvent, les gens disent à tort que, dès qu'un auteur a publié un livre, ou qu'un prédicateur a prononcé un sermon, personne n'a le droit de juger le contenu de ces enseignements, sans en avoir d'abord demandé la permission à l'auteur ou au prédicateur. Paul n'a pas demandé à Pierre la permission de le reprendre publiquement. Il n'a pas non plus demandé à Hyménée et à Alexandre la permission de les reprendre pour les fausses doctrines qu'ils enseignaient. On se trompe donc de problème, quand on laisse les faux docteurs répandre leurs enseignements dans tout le Corps de Christ, sous prétexte que l'on n'a pas eu recours à la procédure décrite dans Matthieu 18. Matthieu 18 concerne une accusation de péché, quand un membre d'une congrégation accuse un autre membre d'avoir péché. Dans ce cas, il faut présenter deux ou trois témoins, quand une confrontation personnelle privée s'est montrée inefficace.
Les enseignements largement publiés ne nécessitent pas deux ou trois témoins. Tout le monde peut vérifier ce qui a été enseigné. Il faut juger si ces enseignements sont conformes à la Bible ou non. Ceux qui donnent ces enseignements doivent être repris publiquement. S'ils continuent à donner ces faux enseignements, au mépris de la foi qui a été donnée aux saints une fois pour toutes, ils doivent être considérés comme des loups, et les brebis doivent être mises en garde contre eux.
Aujourd'hui, les enseignements des loups sont diffusés par la télévision, la radio, Internet, les livres, les séminaires et bien d'autres médias disponibles. Aucun pasteur ne pourrait contacter individuellement chaque auteur pour discuter avec lui des hérésies qu'il enseigne. D'ailleurs, on ne lui demande pas de le faire. Ce qui est exigé des pasteurs et des anciens, c'est qu'ils réfutent les hérésies, en enseignant la saine doctrine, et qu'ils mettent en garde les brebis de toute influence pernicieuse. Hélas, bien peu d'anciens ou de pasteurs sont prêts à le faire. Nombreux sont ceux qui se vantent de ne jamais corriger personne, et qui laissent trop facilement les loups dévorer le troupeau, sous prétexte d'humilité et d'unité. Si nous refusons de juger les faux enseignements, nous négligeons d'exercer les responsabilités qui nous ont été données par Dieu.
Quand juger, et quand ne pas juger.
Voici à présent le résultat d'une étude détaillée que j'ai faite, sur le verbe grec "krino" (discerner, juger) et ses dérivés. Je me duis efforcé de retrouver dans le Nouveau Testament tous les versets où ces mots grecs apparaissent. J'ai ensuite éliminé tous les versets concernant les jugements de Dieu, car notre problème est de savoir quand nous, humains, devons juger ou non. J'ai ensuite examiné chaque passage dans son contexte, pour en déterminer le sens. Dans certains cas, j'ai dû consulter certaines sources compétentes, lorsque la signification du texte biblique n'était pas apparente. Puis j'ai regroupé ces divers versets en catégories homogènes, en fonction du mot grec originel. Enfin, j'ai classé les catégories en fonction de ce que nous devons faire ou ne pas faire, en mettant à part certaines catégories marginales. Le résultat qui m'a paru le plus intéressant est que la catégorie la plus importante concernait la nécessité de discriminer en fonction des faits, et/ou en fonction des Ecritures.
Juger, ou discriminer (discerner) correctement, en fonction des faits et/ou des Ecritures : Krino : Luc 7 : 43, Luc 12 : 57, Jean 7 : 22-24, Jean 7 : 51, Jean 8 : 15-16, Actes 4 : 19, Actes 15 : 19, Actes 16 : 15, Actes 23 : 26, 1 Corinthiens 2 : 2, 1 Corinthiens 5 : 3, 1 Corinthiens 5 : 12-13, 1 Corinthiens 7 : 37, 1 Corinthiens 10 : 15, 1 Corinthiens 11 : 13, 1 Corinthiens 11 : 31-32, 2 Corinthiens 5 : 14. Diakrino : Matthieu 16 : 13, 1 Corinthiens 11 : 29-31, 1 Corinthiens 14 : 29. Diakrisis : Hébreux 5 : 14.
Discerner les esprits : Diakrisis : 1 Corinthiens 12 : 10.
Ne pas juger les motivations ni la piété relative : Krino : Matthieu 7 : 1-3, 1 Corinthiens 4 : 5 Diakrino : 1 Corinthiens 4 : 7.
Ne pas faire preuve de partialité, ni de préjugés : Krino : Luc 6 : 35-38. Diakrino : Jacques 2 : 4.
Ne pas se juger soi-même indigne de la vie éternelle : Krino : Actes 13 : 46.
Ne pas cacher notre propre responsabilité en condamnant ceux qui font comme nous : Krino : Romains 2 : 1-3, Romains 2 : 27.
Ne pas juger quelqu'un pour ce que Dieu lui a donné la liberté de faire : Krino : Romains 14 : 3-5, 10, 13, 1 Corinthiens 10 : 29.
Ne pas juger les opinions d'un frère plus faible : Diakrisis : Romains 14 : 1.
Ne pas permettre que l'on nous juge dans un domaine où Dieu nous a donné la liberté : Krino : Colossiens 2 : 16.
Ne pas employer notre liberté d'une manière qui peut blesser un frère plus faible : Krino : Romains 14 : 22.
Ne pas nous substituer à Dieu pour définir la loi, ni juger ensuite nos frères en fonction de nos propres décrets : Krino : James 4 :11-12.
Ne pas traduire nos frères Chrétiens en justice, mais exercer les jugements au sein de l'Eglise : Krino : 1 Corinthiens 6 : 1-3. Diakrino : 1 Corinthiens 6 : 5.
Ne pas avoir de doutes : Diakrino : Matthieu 21 : 21, Marc 11 : 23, Romains 4 : 20, Jude 1 : 22, Jacques 1 : 6.
Ne pas agir quand on n'a pas une pleine conviction : Diakrino : Romains 14 : 23.
Ne pas poser des questions par motif de conscience avant de manger des viandes : Anakrino : 1 Corinthiens 10 :25-27.
Laisser le Seigneur porter le jugement final : Anakrino : 1 Corinthiens 4 : 3-4.
Prophétiser correctement dans l'Eglise, pour que les non-croyants soient convaincus (jugés) : Anakrino : 1 Corinthiens 14 : 24.
Observer les décisions des apôtres et des anciens : Krino : Actes 16 : 4, Actes 21 : 25.
Ne jamais avoir d'hésitations pour obéir au Saint-Esprit : Diakrino : Actes 11 : 12.
Examiner soigneusement les faits avant de juger : Anakrino : Luc 23 : 14, Actes 12 : 19, Actes 17 : 11, Actes 24 : 8, Actes 28 : 18, 1 Corinthiens 2 :14-15, 1 Corinthiens 9 : 3.
Publié le 23/08/2010 à 07:27 par ensemblevi7vi

L'apostasie individuelle
Séductions - Fausses doctrines
Article de Webvena.com.
Ce court article définit clairement ce qu'est l'apostasie, et comment un Chrétien peut apostasier.
Source http://apostasy.webvena.com/personal.html
"Prenez garde, frères, que quelqu'un de vous n'ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant" (Hébreux 3 :12).
Le mot "apostasie" (apostasia, en grec) n'apparaît que deux fois, en tant que mot, dans le Nouveau Testament (Actes 12 :12 et 2 Thessaloniciens 2 :3). Il apparaît en tant que verbe dans le verset cité ci-dessus. Il s'agit du verbe grec "aphistemi", traduit par "se détourner". Ce verbe peut aussi signifier "chuter, faire défection, se retirer, ou se détourner de quelque chose à laquelle on adhérait auparavant".
1.Apostasier signifie donc "se couper de la relation salvatrice que l'on avait avec Christ, ou abandonner toute union vitale avec Lui, et toute foi véritable en Lui". Ainsi, l'apostasie individuelle n'est possible que pour ceux qui ont d'abord expérimenté le salut, la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit (Luc 8 :13 ; Hébreux 6 :4-6). Il ne s'agit pas seulement du rejet des doctrines du Nouveau Testament par ceux qui ne sont pas sauvés, et qui peuvent faire partie de l'Eglise visible.
L'apostasie peut concerner deux aspects distincts, quoique reliés :
•L'apostasie doctrinale, c'est-à-dire le rejet d'une partie, ou de la totalité des enseignements de Christ et des apôtres (1 Timothée 4 :1 ; 2 Timothée 4 :3).
•L'apostasie morale, c'est-à-dire le fait, pour quelqu'un qui était Chrétien, de cesser de demeurer en Christ, pour redevenir esclave du péché et de l'immoralité (Esaïe 29 :13 ; Matthieu 23 :25-28 ; Romains 6 :15-23 et 8 :6-13).
1.La Bible nous donne des avertissements très sévères concernant la possibilité de tomber dans l'apostasie. Ces avertissements ont pour but de nous prévenir du péril mortel que nous pourrions courir si nous abandonnions notre union avec Christ, et de nous motiver à persévérer dans la foi et dans l'obéissance. Les intentions de Dieu, quand Il nous a donné ces avertissements, ne doivent être ni sous-estimés ni négligés. Nous devons par-dessus tout éviter de croire que ces avertissements sont réels, mais qu'il est impossible pour un Chrétien véritable de tomber réellement dans l'apostasie. Nous devons plutôt considérer que ces avertissements confirment la réalité de notre période de probation. Nous ne devons jamais oublier ces avertissements, qui doivent nous tenir en éveil si nous voulons entrer pleinement dans notre salut.
Voici quelques-uns de ces avertissements donnés par le Nouveau Testament : Matthieu 24 :4-5, 11-13 ; Jean 15 :1-6 ; Actes 11 :21-23 ; 14 :21-22 ; 1 Cor. 15 :1-2 ; Col. 1 :21-23 ; 1 Tim. 4 :1,16 ; 6 :10-12 ; 2 Tim. 4 :2-5 ; Héb. 2 :1-3 ; 3 :6-8, 12-14 ; 6 :4-6 ; Jacques 5 :19-20 ; 2 Pierre 1 :8-11 ; 1 Jean 2 :23-25.
2.Nous pouvons trouver dans la Bible de nombreux exemples d'apostasie : Ex. 32 ; 2 Rois 17 :7-23 ; Ps. 106 ; Esaïe 1 :2-4 ; Jér. 2 :1-9 ; Actes 1 :25 ; Gal. 5 :4 ; 1 Tim. 1 :18-20 ; 2 Pierre 2 :1, 15, 20-22 ; Jude 4, 11-13. A l'approche de la manifestation de l'Antichrist, lors des temps de la fin, une grande apostasie doit se produire au sein de l'Eglise visible.
3.Voici les étapes qui mènent à l'apostasie :
•Le Chrétien reste dans l'incrédulité, et néglige de considérer avec le plus grand sérieux les vérités, les exhortations, les avertissements, les promesses et les enseignements de la Parole de Dieu (Marc 1 :15 ; Luc 8 :13 ; Jean 5 :44, 47 et 8 :46).
•Les réalités du monde prennent de plus en plus la place des réalités du Royaume céleste du Seigneur. Le Chrétien cesse progressivement de s'approcher de Dieu par Christ (Héb. 4 :16 ; 7 :19, 25 et 11 :16).
•Le Chrétien se laisse de plus en plus séduire par le péché. Il tolère de plus en plus le péché dans sa vie (1 Cor. 6 :9-10 ; Ephésiens 5 :5 ; Héb. 3 :13). Il cesse d'aimer la justice et de haïr l'iniquité.
•Le cœur du Chrétien s'endurcit de plus en plus (Héb. 3 :8-13). Il rejette les voies de Dieu (verset 10). Il ignore les appels répétés et les reproches du Saint-Esprit (Ephésiens 4 :30 ; 1 Thessaloniciens 5 :19-22 ; Héb. 3 :7-11).
•Le Saint-Esprit est attristé (Ephésiens 4 :30), puis éteint (1 Thessaloniciens 5 :19). Le temple du Saint-Esprit est profané (1 Cor. 3 :16). Le Saint-Esprit finit par quitter le Chrétien (Juges 16 :20 ; Psaume 51 :11 ; Ezéchiel 10 :18-19 ;Romains 8 :13 ; 1 Cor. 3 :16-17 ; Héb. 3 :14).
1.Si le Chrétien continue à rester dans l'apostasie, sans se repentir, il peut atteindre un point de non-retour. Un Chrétien peut donc avoir fait une expérience de salut avec Jésus-Christ, mais arriver au point où il endurcit délibérément et continuellement son cœur à la voix du Saint-Esprit (Héb. 3 :7-19), où il continue à pécher volontairement (Héb. 10 :26), et où il refuse de se repentir et de retourner à Dieu. Il peut alors atteindre ce point de non-retour, où la repentance et le salut ne sont plus possibles (Héb. 6 :4-6).
Il y a une limite à la patience de Dieu (1 Sam. 3 :11-14 ; Matthieu 12 :31-32 ; 2 Thessaloniciens 2 :9-11 ; Héb. 10 :26-29, 31 ; 1 Jean 5 :16). Il est impossible de définir à l'avance où se situe ce point de non-retour. Nous devons donc veiller à ne pas négliger l'exhortation suivante, qui représente notre seule sauvegarde contre le péril d'une apostasie fatale : "C'est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit : aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte" (Hébreux 3 :7-8). Voir aussi le verset 15, et Héb. 4 :7.
2.Même si l'apostasie est un danger pour tous ceux qui abandonnent la foi (Héb. 2 :1-3) et rejettent Dieu (Héb. 6 :6), nous devons souligner le fait que l'apostasie, pour être pleinement consommée, nécessite une volonté délibérée de pécher, en refusant d'écouter la voix du Saint-Esprit.
3.Ceux qui ont un cœur incrédule et qui se détournent de Dieu (Héb. 3 :12) peuvent continuer à croire qu'ils sont Chrétiens. Mais ils sont indifférents aux exigences de Christ et du Saint-Esprit, ainsi qu'aux avertissements de l'Ecriture. Ils ne sont donc plus des Chrétiens véritables. C'est pour cette raison que Paul exhorte ceux qui proclament qu'ils sont sauvés à ne pas se tromper eux-mêmes et à examiner leur état : "Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? A moins peut-être que vous ne soyez réprouvés" (2 Cor. 13 :5).
4.Tous les Chrétiens qui se préoccupent sincèrement de leur état spirituel, et qui ont dans leur cœur le désir de se repentir et de revenir à Dieu, peuvent être assurés qu'ils ne sont pas tombés dans une apostasie irrémédiable, et qu'ils n'ont pas péché contre le Saint-Esprit. La Bible affirme clairement que Dieu "use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance" (2 Pierre 3 :9). Tous ceux qui étaient au bénéfice de la grâce salvatrice, qui s'en sont coupés, mais qui se repentent et reviennent à Dieu, ne seront pas rejetés. Jésus ne mettra jamais dehors ceux qui viennent à Lui (Jean 6 :37).
Publié le 23/08/2010 à 07:13 par ensemblevi7vi

Les derniers jours. Grand réveil mondial, ou grande apostasie?
Qu'en est-il des derniers jours? Allons-nous assister à un grand réveil mondial, ou à une grande apostasie?
Que dit exactement la parole de Dieu en ce qui concerne les derniers jours ? Allons-nous connaître des temps de réveil spirituel, ou des temps d'apostasie ?
Nous savons que l'année 2.000, en réalité, est venue bien avant la date officielle de notre calendrier. Les différences entre le calendrier Juif, lunaire, et le calendrier Grégorien, solaire, nous permettent d'affirmer avec certitude que l'année 2.000 s'est en réalité produite entre deux et quatre ans avant la date officielle que nous connaissons, selon notre calendrier. Cette date, dont tout le monde occidental a fait un si grand cas, notamment avec l'annonce du grand "bug" de l'an 2.000, n'a été en réalité qu'un grand fiasco sans aucune signification sérieuse, notamment sur les plans doctrinal et biblique. Mais cela nous permet de réaliser que nous sommes bien plus près du retour de Jésus que nous le pensons en général. Ce qui doit à présent nous intéresser, c'est l'avènement proche du véritable Millénium, celui du règne de Jésus-Christ sur la terre.
Toute une série de signes remarquables nous montrent que le retour du Seigneur s'approche à grands pas. Mais l'Eglise semble de moins en moins se préparer à Son retour. Parmi ces signes, nous pouvons citer : la mondialisation croissante de l'économie, la reconstitution de l'Empire Romain, sous la forme d'une Europe fédérale de moins en moins démocratique, le développement de l'œcuménisme, les préoccupations environnementales, les perturbations climatiques, la recrudescence des phénomènes sismiques, la pollution thermique et la hausse des températures, les "purifications ethniques" résultant des affrontements entre les nations, la recherche d'une fausse paix au Moyen-Orient, et la séduction dans laquelle se trouvent plongées les églises évangéliques.
Toutefois, par la grâce de Dieu, nous voyons aussi qu'il subsiste un reste fidèle, que Dieu met à part et prépare par Son Esprit Saint. Les membres de ce reste fidèle ne se sont pas préoccupés de "l'an 2.000", contrairement au monde. Ils ne se sont pas laissé prendre par les enseignements post-millénaristes des partisans hyper charismatiques du "Royaume maintenant", ou des partisans hyper Calvinistes des divers mouvements de Restauration. Pourtant, ce sont ces Chrétiens fidèles qui vont régner avec Christ sur la terre, pendant le véritable Millénium instauré par notre Seigneur.
Dieu prépare Ses fidèles. L'un des aspects importants de cette préparation consiste à les préparer à tout ce qui va précéder le retour de Jésus. Nous avons consacré beaucoup de temps dans le passé à enseigner sur des sujets tels que : "Comprendre l'Antichrist dans une perspective judéo-chrétienne", "L'histoire future de l'Eglise", "Les sept églises de l'Apocalypse", "Comme aux jours de Noé", "Pour comprendre l'enlèvement", "Le sermon sur le Mont des Oliviers", "Daniel et les Maccabées", "La Hanoukka et le retour de Christ"… Le printemps prochain, nous projetons une conférence au Pays de Galles sur le thème de la Grande Tribulation.
L'une des prophéties les plus claires du Nouveau Testament, concernant les temps qui vont précéder le retour de Jésus-Christ, se trouve au chapitre 4 de la première épître de Paul à Timothée. Comme j'ai eu l'occasion de le développer par ailleurs, l'Eglise du premier siècle, dans certains aspects, préfigure l'Eglise des derniers temps. Il est tout à fait possible (certains diront "probable") que nous sommes déjà dans ces derniers temps. C'est dans ce contexte que Paul écrit à Timothée :
"Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier, et de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés pour qu'ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité. Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu'on le prenne avec actions de grâces, parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière. En exposant ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie. Repousse les contes profanes et absurdes. Exerce-toi à la piété ; car l'exercice corporel est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. C'est là une parole certaine et entièrement digne d'être reçue. Nous travaillons, en effet, et nous combattons, parce que nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants. Déclare ces choses, et enseigne-les. Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. Jusqu'à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l'exhortation, à l'enseignement. Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t'a été donné par prophétie avec l'imposition des mains de l'assemblée des anciens. Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous. Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t'écoutent" (1 Timothée 4).
Par ailleurs, l'apôtre Paul exhorte Timothée, par le Saint-Esprit, à confier à d'autres hommes fidèles les enseignements qu'il a reçus (2 Tim. 2 :2). Ces hommes fidèles, attachés au Canon du Nouveau Testament, comprennent tous les Chrétiens de tous les temps, tout particulièrement nous-mêmes, qui sommes parvenus à la fin des temps. Car Paul, dans le passage que je viens de citer, mentionne spécifiquement la fin des temps.
La première chose que Paul mentionne de manière explicite concerne "l'abandon de la foi", ou l'apostasie. Ce mot grec signifie "s'éloigner de quelque chose". C'est ce même mot que Paul utilise dans 2 Thessaloniciens 2 :3, quand il parle de ce qui doit précéder la manifestation de l'Antichrist. Nous avons souvent souligné que le mouvement œcuménique, la "charismanie", l'hyper pentecôtisme, la théologie libérale, et les séductions du Mouvement de la Parole de Foi, ne sont que les signes avant-coureurs de cette apostasie massive. Cette apostasie que Paul annonce dans la deuxième épître aux Thessaloniciens, et qui doit précéder la manifestation de l'Antichrist, est traitée par Paul dans une perspective plus pastorale dans son épître à Timothée. Dans la deuxième aux Thessaloniciens, Paul parle de l'apostasie proprement dite, alors que dans la première à Timothée, Paul parle des tendances qui se feront jour dans l'Eglise, et qui aboutiront aux événements de la fin. Paul parle en tant que berger expérimenté, qui s'adresse à un jeune serviteur de Dieu, pour le mettre en garde et l'exhorter à protéger le troupeau de tout ce à quoi nous devons nous attendre. Par la même occasion, cette exhortation s'adresse aussi à nous, qui connaissons les Ecritures.
Le premier danger consiste à croire que, si nous sommes Chrétiens, nous ne pouvons pas tomber dans l'apostasie. J'ai eu l'occasion de traiter par ailleurs ce sujet déjà très complexe. Nous ne devons pas croire que "lorsque nous sommes sauvés, c'est pour toujours !" Car, quand nous parlons de chute et d'apostasie, c'est que ceux qui ont chuté dans l'apostasie se trouvaient d'abord dans la vérité. On ne peut abandonner que ce que l'on possédait auparavant ! La Bible parle clairement d'une apostasie massive au sein de l'Eglise. Ceux qui n'ont jamais été convertis ne peuvent pas abandonner une foi qu'ils n'ont jamais eue ! Ce serait complètement illogique et absurde !
L'épître aux Hébreux a été écrite à l'intention de Chrétiens d'origine Juive, qui couraient le danger d'abandonner la foi pour retomber sous la loi, en raison des risques de persécution.
"Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce ?" (Hébreux 10 :26-29).
Il est absurde de prétendre que ceux qui ont été sanctifiés par le sang de l'alliance, qui ont reçu la connaissance de la vérité, et qui ont accepté le sacrifice de Jésus pour leurs péchés, n'étaient pas des Chrétiens convertis à Jésus-Christ !
"Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu'ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie" (Hébreux 6 :4-6).
Il serait tout aussi absurde de prétendre que ceux dont parle clairement ce passage ne sont pas justement des Chrétiens, qui couraient le danger de tomber dans l'apostasie, et qui y sont tombés ! Un tel raisonnement serait complètement illogique ! Peut-on apostasier, si l'on n'était pas d'abord dans la foi ? En outre, prétendre qu'un païen, ou quelqu'un qui n'a jamais été Chrétien, puisse "avoir part au Saint-Esprit", est complètement absurde ! Cela revient à partager la théologie libérale de l'Evêque Desmond Tutu, qui affirme que les Hindous peuvent avoir le Saint-Esprit ! Cela n'a rien à voir avec l'enseignement de la Parole de Dieu !
De tels raisonnements ne peuvent que prouver l'absurdité de ceux qui les tiennent. On part de prémisses fausses, pour aboutir logiquement à une conclusion tout aussi fausse. Il faudrait plutôt aborder l'étude de ces passages d'une manière objective, en laissant le texte s'interpréter lui-même en fonction du contexte. Au lieu de cela, on préfère tordre la Parole, pour lui donner un sens qu'elle n'a pas, afin de l'accommoder à nos propres désirs. Aucune personne véritablement honnête ne peut arriver à de telles conclusions erronées. Elle ne peut qu'accepter ces paroles dans leur vérité et dans leur contexte, sans leur faire dire ce qu'elles ne disent pas. Il faut vraiment avoir un cœur tordu, et se livrer à des exégèses acrobatiques, pour finir par faire dire à ces passages ce qu'ils ne disent manifestement pas ! Ceux qui n'acceptent pas l'enseignement pourtant très clair d'Hébreux 6 et 10 n'ont d'autre choix que d'en tordre le sens, pour qu'il s'accorde à leurs propres doctrines mensongères. Puisqu'ils partent d'un mensonge, ils ne peuvent qu'aboutir à un nouveau mensonge, mais au prix d'une déformation de la vérité du texte biblique. En revanche, si l'on accepte le texte tel qu'il est écrit, dans son contexte, et sans aucune idée préconçue, nous ne pouvons que le comprendre dans toute sa vérité.
Il nous faut toutefois être honnête envers Jean Calvin, en ce qui concerne sa doctrine du salut éternel ("une fois que nous sommes sauvés, c'est pour toujours"). Quand il a développé cette doctrine, c'était avant tout pour lutter contre les hérésies du Catholicisme Romain, qui maintenait le peuple chrétien sous un joug permanent, en lui faisant croire qu'il ne pourrait jamais être certain de son salut. Cela permettait à l'Eglise de se livrer au commerce corrompu de la vente des indulgences, pour financer ses fastueux projets immobiliers. Toutefois, si l'on veut combattre une erreur, on ne peut le faire que par la vérité, et non par une nouvelle erreur !
Il est clair que nous pouvons bénéficier en Christ d'un salut éternel, pourvu que nous fassions un bon usage permanent du libre-arbitre que le Seigneur nous a rendu, par Son œuvre à la croix ! Par notre nouvelle naissance, nous bénéficions de ce salut, et nous demeurons en Christ, coopérant ainsi à la grâce de Dieu. Calvin n'acceptait pas l'idée que notre libre-arbitre nous ait été rendu par l'œuvre de Christ à la croix. C'est encore une manière de dire que la puissance de la croix de Jésus n'était pas pleinement suffisante ! La doctrine selon laquelle un Chrétien ne peut plus jamais perdre son salut représente ainsi, de manière paradoxale, le plus grand danger pour la sécurité éternelle du Chrétien ! En cela, le Calvinisme ne fait que rejoindre le Catholicisme Romain.
Il est clair que personne ne pourra nous arracher des mains de notre Père Céleste. Mais nous pouvons faire un mauvais usage de notre libre volonté, et choisir nous-mêmes de renier le Seigneur ! C'est pour cela que le verset 16 nous montre de quelle manière nous pourrons conserver l'assurance de notre salut : "Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t'écoutent".
Tout ce chapitre nous montre que ce sont ceux qui sont conscients du danger d'apostasier, et qui veillent sur eux-mêmes et sur l'enseignement qu'ils reçoivent, qui pourront être assurés de conserver leur salut. Tandis que ceux qui n'agiront pas ainsi ne pourront jamais conserver cette assurance. Car le Saint-Esprit nous avertit expressément que, dans les derniers temps, il y aura des Chrétiens qui abandonneront la foi.
Des doctrines de démons.
Inspiré par le Saint-Esprit, Paul nous révèle que cette apostasie des derniers jours commencera, dans l'Eglise même, par l'intervention de menteurs hypocrites, qui propageront des doctrines d'origine démoniaque, pour induire les Chrétiens en erreur. Le Saint-Esprit a inspiré à Paul des paroles fermes et sans équivoque pour décrire ces menteurs. Il ne les épargne pas ! Car ce ne sont pas des gens sincères, qui sont sincèrement tombés dans l'erreur. Mais ce sont des gens malhonnêtes, pour lesquels Dieu demande même à Jérémie de ne même plus prier : "Et l'Eternel me dit : N'intercède pas en faveur de ce peuple" (Jérémie 14 :11). Il est clair que Paul ne rend pas les démons seuls responsables de cette situation. Ces doctrines sont conçues par des démons, mais elle sont enseignées par tous les mauvais conducteurs de l'Eglise.
Paul précise que les défenseurs de ces doctrines seront, en premier lieu, des hommes légalistes, qui commenceront par prescrire certaines règles alimentaires. Ils ne diront pas qu'il faut s'abstenir de certains aliments pour des raisons culturelles, ni pour donner un bon témoignage, ni par choix personnel, mais ils invoqueront des raisons de doctrine. C'est cela que l'on appelle "judaïser". Ce n'est pas reconnaître les racines juives de la foi chrétienne, mais c'est retourner sous le joug de la religion. Ce n'est pas un hasard si les Adventistes du Septième Jour, les Mormons, et certains Juifs Messianiques extrémistes (tout comme certains Catholiques qui proposent des "jours d'abstinence"), s'engagent dans de telles pratiques d'origine démoniaque, et placent leurs fidèles sous le joug des lois alimentaires !
Avec l'émergence des post-millénaristes et de la théologie du "Royaume Maintenant", on voit réapparaître les formes les plus extrêmes les idées calvinistes, selon lesquelles l'Eglise doit prendre le contrôle des institutions politiques et législatives, pour établir le Royaume de Dieu sur la terre, avant le retour de Jésus-Christ. Ce sont ces idées qui ont inspiré les Etats policiers mis en place par Calvin, Knox, Zwingli et les Puritains du Massachusetts. Ce sont aussi ces idées extrémistes, que je préfère appeler "charismaniaques", qui proposent de restaurer la terre dans son état pré-adamique, telle se trouvait avant la chute. En Grande-Bretagne, une église anglicane de Sheffield, gagnée par la "bénédiction de Toronto", et qui suit toujours les prophètes de Kansas City, a été dénoncée par la télévision nationale pour ses réunions célèbres, où les participants se rendaient à moitié nus, sous prétexte de retrouver l'état d'innocence d'Adam et Eve ! Invoquant le fait que l'humanité était herbivore avant la chute, ces faux docteurs veulent imposer leur végétarisme à l'Eglise.
La philosophie du Nouvel Age s'est infiltrée dans l'Eglise, grâce au Mouvement Vineyard, et sous l'influence d'enseignants comme Clark Pinnock, William De Artega, Patrick Dixon et Yongi Cho. Beaucoup de Chrétiens réellement nés de nouveau se sont donc ouverts à toutes sortes d'influences provenant du Nouvel Age. Ce n'est probablement pas une coïncidence si, dans certains milieux américains, les doctrines de la médecine holistique et du végétarisme sont considérées comme le moyen d'atteindre une spiritualité plus élevée. On présente ces doctrines sous des formes nouvelles, en employant un jargon évangélique propre à les faire aisément accepter par tous les Chrétiens naïfs et ignorants.
Paul parle ensuite d'une autre doctrine de démons, qui reste une doctrine essentielle de l'Eglise Catholique Romaine : celle du célibat obligatoire. En reniant l'expression naturelle du mariage, l'Eglise Catholique a encouragé son clergé, depuis bien longtemps, à pratiquer toutes les formes d'homosexualité et de pédophilie, ainsi que toutes les formes d'adultère et de fornication. Les couvents, dans les époques enténébrées du Moyen Age et de la Renaissance, étaient de véritables maisons de prostitution. L'Eglise ne faisait que perpétuer, sous les auspices de la papauté, les pratiques des maisons de prostitution sacrée des temples de la Rome et de la Grèce antiques. Ces mêmes pratiques se retrouvent aujourd'hui dans les nombreux scandales qui ont éclaté au sein du clergé de l'Eglise Catholique, coupable, par exemple, d'avoir violé de nombreux jeunes enfants. Ce sont de tels scandales qui ont fait chuter le gouvernement irlandais, il y a quelques années. Ces pratiques abominables ne sont que la conséquence de ces doctrines de démons. Quand on interdit ce qui est naturel et moral, on ne peut qu'encourager tout ce qui est immoral et contre-nature (1 Corinthiens 7 :9).
On peut discerner l'origine de cette doctrine dans les écrits de Saint Augustin, lui-même influencé par les doctrines du Manichéisme, secte gnostique dualiste dont il avait fait partie avant sa conversion. Il avait également été influencé par les enseignements erronés de son mentor spirituel, Ambroise de Milan. Pour les Manichéens, tout ce qui touchait au corps était sous l'influence du péché, et était contrôlé par le "dieu" du mal. Saint Augustin n'a fait que christianiser cette doctrine, quand il affirmait : "Le seul avantage du mariage, c'est qu'il permet de faire des enfants qui accepteront de rester célibataires !" Saint Augustin a eu raison de réfuter les enseignements de Pélage, qui niait le péché originel. Mais Saint Augustin a directement inspiré les violences des Croisades et de l'Inquisition, perpétrées pendant des siècles au nom de Christ, quand il affirmait que l'Eglise pouvait employer la violence pour convertir les païens et les incrédules. Ce fut aussi Saint Augustin qui commença à propager les fausses doctrines du post-millénarisme. Ce sont ces fausses doctrines qui inspirent aujourd'hui le Mouvement du "Royaume Maintenant". L'Eglise primitive, depuis le temps des apôtres jusqu'au Concile de Nicée, était pré-millénariste. Enfin, c'est encore Saint Augustin qui fut en grande partie responsable de la transformation du Christianisme en une religion platonicienne. Sa conception erronée de "l'Eglise visible" fournit à Constantin le fondement doctrinal qui lui permit de faire de l'Eglise la religion officielle de l'Empire Romain.
Il est tragique de constater que Jean Calvin, qui se posait en Réformateur de l'Eglise, au lieu de revenir à la Bible, comme le firent les Anabaptistes, revint en fait à l'enseignement de Saint Augustin. Il développa donc, tout comme Saint Augustin, une théologie où la vérité fut mêlée à l'erreur. Paradoxalement, le Catholicisme Romain et le Protestantisme Réformé dérivent des enseignements de Saint Augustin, chacun dans son domaine respectif. Sur le plan du célibat obligatoire, toutefois, le Protestantisme, avec raison, s'est écarté des doctrines catholiques et augustiniennes.
Pourtant, le Saint-Esprit déclare de manière explicite que cette doctrine démoniaque sera très répandue dans les derniers jours. En Amérique, plusieurs mouvements sectaires, issus de groupes évangéliques qui ont mal tourné, célèbrent les vertus du célibat. Certains prédicateurs très connus, comme Bill Gothard, expriment un parti-pris inquiétant contre le mariage dans leurs séminaires pour la jeunesse. Les conséquences de ces enseignements peuvent être dévastateurs. Bill Gothard décourage le mariage avant 30 ans, alors qu'il est prouvé que les femmes qui n'ont pas conçu avant cet âge présentent un risque plus grand de stérilité, de fausse-couche ou de malformation congénitale de leurs enfants. Gothard n'est donc pas qualifié pour émettre une opinion autorisée, ni sur le plan médical, ni sur le plan doctrinal. Il n'est pas surprenant qu'un scandale sexuel impliquant le propre frère de Gothard ait éclaté au siège de son organisation, dans l'Illinois. Malgré cela, nombreux sont les pasteurs qui continuent à conseiller à leurs groupes de jeunes de s'inscrire aux séminaires organisés par Gothard.
Le plus inquiétant, toutefois, c'est que l'Eglise Catholique continue à être considérée comme une église chrétienne (malgré le fait qu'elle défende ces doctrines démoniaques), par des théologiens qui se proclament évangéliques, comme Norman Geisler. Ce dernier défend d'ailleurs les hérésies enseignées par Saint Thomas d'Aquin, et collabore aussi à l'Université Catholique Loyola. Il en est de même pour le théologien Réformé calviniste J.I. Packer, qui s'est joint à Chuck Colson, Pat Robertson et Bill Bright pour signer le manifeste "Evangelicals and Catholics Together" (Evangéliques et Catholiques ensemble), qui scellait l'acceptation de l'Eglise Catholique par les Evangéliques, et proclamait le refus de ces derniers d'évangéliser les Catholiques Romains. Ce compromis des Evangéliques avec l'Eglise de Rome n'était pas seulement un compromis avec un autre évangile (ce qui les place sous la malédiction de Galates 1 :8), mais aussi un compromis avec toutes les doctrines du Catholicisme, notamment celle de l'obligation du célibat, qui n'est qu'une doctrine de démons.
Nous avons besoin d'une bonne nourriture spirituelle, non de contes.
Au verset 6, Paul fait un jeu de mots dans le texte grec. Il met en opposition la fausse doctrine interdisant certains aliments, dans le passage précédent, doctrine considérée comme une "mauvaise nourriture", avec la saine doctrine, considérée comme une "bonne nourriture". Il poursuit cette comparaison en qualifiant ces fausses doctrines de "contes profanes et absurdes" ("muthoï" en grec). Certaines versions traduisent ce mot par "contes de vieilles femmes", sans doute pour faire allusion à la femme qui exerçait la divination au temple de Delphes, prononçant des "oracles" alors qu'elle était plongée dans une transe occulte, probablement avec l'aide de plantes hallucinogènes.
Les milieux charismaniaques actuels sont remplis de doctrines qui ne sont que des "contes profanes et absurdes". Cela n'a rien à voir avec les véritables charismes décrits par la Bible. Beaucoup de ces fables dérivent du manichéisme de Saint Augustin, pour lequel tout ce qui était sexuel et physique était intrinsèquement mauvais. Pourtant, le Fils de Dieu Lui-même, le divin Logos, S'est bien incarné dans la chair, comme le dit le premier chapitre de Jean. Paul nous parle donc de deux choses. La première concerne les doctrines de démons proprement dites, comme l'obligation du célibat. La seconde concerne les "faux docteurs" qui propagent ces doctrines démoniaques. Paul décrit ces faux docteurs en employant l'expression "faux logos", par opposition avec le véritable Logos incarné, le Seigneur Jésus révélé dans la chair par le Saint-Esprit. Jésus est aussi la Parole Vivante de Dieu. Rappelons-nous que ces deux passages de 2 Thessaloniciens 2 et 1 Timothée 4 concernent l'apostasie des derniers temps. Dans les deux passages, nous pouvons remarquer la relation existant entre l'apostasie et la manifestation de l'Antichrist. Dans 2 Thessaloniciens, Paul l'appelle "l'homme de perdition", le faux Christ, celui qui "prend la place de Christ". Dans 1 Timothée, Paul parle du "faux logos", qui prendra la place du véritable Logos lors de l'apostasie de la fin des temps.
Dans 1 Timothée 4, ce faux logos, qui prendra la place du vrai Logos incarné dans la chair, prétendra que la chair (dans le sens de "corps physique") est mauvaise. Nous trouvons aussi dans 1 Jean 4 :1-3 une caractéristique essentielle de l'Antichrist. A la place du vrai Logos révélé par la Personne du Saint-Esprit, nous trouvons le faux logos révélé par un démon. A la place du vrai Logos révélé dans la Parole vivante de Dieu, nous trouvons le faux logos révélé par le moyen de contes profanes et absurdes, comme les "dents en or" ou les "plombages divins". A la place du vrai Logos annoncé par des serviteurs de Dieu fidèles, comme Paul ou Timothée, nous trouvons un faux logos prêché par des faux docteurs rétrogrades, qui ne font que profaner la Parole de Dieu. C'est bien ce que la Parole du Seigneur avait prédit, et c'est exactement ce à quoi nous assistons aujourd'hui, à un affreux désordre religieux que nous voyons se répandre partout. La fin de toutes ces choses ne peut être que l'apostasie généralisée que le Saint-Esprit annonce très clairement pour la fin des temps, dans ce passage que Paul adresse à Timothée aussi bien qu'à nous tous.
Le Sauveur de tous les hommes.
Paul poursuit son épître en adressant des exhortations et des recommandations personnelles à Timothée. Cela nous rappelle les exhortations adressées par le Seigneur au jeune prophète Jérémie, qui ne devait pas avoir honte de sa jeunesse. Pour Dieu, la vraie maturité spirituelle d'un être humain se mesure au degré de connaissance que celui-ci peut avoir du Seigneur. Cette maturité n'a rien à voir avec l'âge biologique, ni avec la définition abjecte donnée de la maturité par le monde. Ces exhortations de Paul pourraient donc aussi concerner la plupart des Chrétiens sincères. Au verset 10, Paul révèle que le Dieu vivant est "le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants". Par cette déclaration, le Saint-Esprit inspire à Paul une vérité qui réfute deux erreurs doctrinales majeures. Car Dieu savait que ces erreurs allaient se manifester après l'époque des apôtres. La première erreur concerne la négation de la divinité de Jésus-Christ. La seconde erreur concerne une doctrine de Calvin, qui affirmait que Jésus n'est pas mort pour tous les hommes, mais seulement pour les élus. Dans cette même épître à Timothée (2 :4), Paul affirme que Dieu veut que tous les hommes soient sauvés. Pierre aussi déclare que le Seigneur "ne veut pas qu'aucun périsse, mais veut que tous arrivent à la repentance" (2 Pierre 3 :9).
Dieu est Eternel. Par définition, Il existe en-dehors de toute notion de temps. C'est pour cette raison que le passé, le présent et l'avenir sont entremêlés dans le Livre de l'Apocalypse. Dans l'éternité, notre temps n'existe pas. Dieu sait donc d'avance, de toute éternité, avant la fondation du monde, quel est le nombre de tous ceux qui seront sauvés. Toutefois, par Son incarnation, Dieu est passé de l'éternité dans le temps, pour offrir le salut à tous ceux qui allaient répondre à Sa grâce imméritée. C'est dans la sphère du temps que Dieu déclare : "Ce que je désire, est-ce que le méchant meure ? dit le Seigneur, l'Eternel. N'est-ce pas qu'il change de conduite et qu'il vive ?" (Ezéchiel 18 :23). Citant Joël, l'apôtre Pierre dit dans son premier discours : "Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé" (Actes 2 :21). Le Saint-Esprit savait que des fausses doctrines rejetteraient les vérités merveilleuses révélées par un Dieu juste mais rempli d'amour. Le Seigneur, qui offre Sa grâce souveraine à tous, savait que des mensonges s'introduiraient dans Son Eglise. Il nous a prévenus d'avance dans Sa Parole.
Il y a toujours eu, dans l'histoire de l'Eglise, de telles erreurs concernant la souveraineté de Dieu et le choix des élus. Il faut reconnaître que tous les Calvinistes ne sont pas allés jusqu'à tomber pratiquement dans l'hérésie, en supprimant du Canon de l'Ecriture ce verset de Paul : "Le Dieu vivant est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants". Seuls les hyper Calvinistes fanatiques s'accrochent à des contrevérités bibliques, allant jusqu'à affirmer que Dieu a volontairement créé certains hommes pour les envoyer brûler en Enfer pour l'éternité. Comment est-ce possible, quand la Parole de Dieu nous dit que le Seigneur désire que tous les hommes se repentent et soient sauvés ?
En étudiant le commentaire de Calvin concernant l'œuvre de Sénèque, "De Clementia," on se rend rapidement compte que l'exégèse du réformateur s'appuie plus sur l'humanisme que sur l'Ecriture. Dans ses conceptions d'une Eglise d'Etat et du baptême des nourrissons, Calvin s'inspire nettement des doctrines du Catholicisme Romain. Calvin affirmait aussi, dans sa "Théologie de l'Alliance", que Dieu n'a conclu que deux alliances avec l'humanité : l'alliance avec Adam, et l'alliance avec Abraham. C'est de là que dérive la "théologie du remplacement" (d'Israël par l'Eglise). Pourtant, il est impossible de trouver dans l'Ecriture un seul verset pour confirmer cette théologie. De même, la conception erronée de Calvin concernant la prédestination ressemble fort au déterminisme fataliste de l'Islam, et n'a rien à voir avec la véritable doctrine biblique de la prédestination. 1 Timothée 4 :10 suffit à rejeter l'erreur hyper calviniste d'une "expiation limitée", selon laquelle le sang de Jésus ne serait pas suffisant pour sauver l'humanité entière, mais se limiterait au salut des seuls "élus", c'est-à-dire de ceux qui ont été "choisis d'avance" et prédestinés à être sauvés. En réalité, le Seigneur choisit ceux qu'Il a connus d'avance, de toute éternité, comme étant ceux qui répondraient à Son appel, même si nous ne pouvons pas nous sauver nous-mêmes, ni même répondre à Sa grâce sans l'action de Son Esprit qui nous vivifie. Dieu n'a jamais créé aucun être humain dans le but de le précipiter en Enfer. L'Enfer a été créé pour le diable et pour ses anges, pas pour les hommes (Matthieu 25 :41). Dans Son amour parfait, Dieu veut que tous les hommes soient sauvés. Mais Il sait que tous ne vont pas accepter Son salut. Dieu connaît d'avance tous ceux qui vont l'accepter, et tous ceux qui vont le refuser. Jésus est Dieu. Il est aussi le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants. Nous ne pouvons pas accepter en même temps l'enseignement de Paul et celui de Calvin.
L'équilibre divin : garder la Parole, et ne pas négliger le don.
Au verset 13, Paul exhorte Timothée à s'appliquer "à la lecture, à l'exhortation, à l'enseignement". John Wesley se lamentait du déclin du Méthodisme, parce que ces trois priorités avaient fini par être négligées. Il en est de même pour toutes les dénominations qui finissent par les négliger. Aujourd'hui, nous ne pouvons que constater la dérive complète des Eglises Réformées, du Méthodisme, de l'Eglise Presbytérienne et, bien entendu, de l'Eglise Anglicane. En Grande-Bretagne, les statistiques prouvent que le nombre des fidèles de cette Eglise ne fait que décroître. Cela nous prouve aussi qu'une innovation comme le "Cours Alpha" n'a pas réussi à freiner la chute de la dénomination divisée qui l'a inspirée. Ce sont les religions orientales, les mouvements néo-païens et les sectes qui se développent le plus. Les églises Baptistes anglaises s'enfoncent dans l'œcuménisme avec Rome, et les Assemblées de Dieu sont en plein déclin, car de nombreuses églises s'en détachent. En Grande-Bretagne et en Nouvelle-Zélande, de nombreux scandales frappent les églises Elim. On ne peut les attribuer, directement ou indirectement, qu'à leur éloignement de l'Ecriture. Beaucoup de Chrétiens ne s'appliquent plus à la lecture, à l'exhortation et à l'enseignement de la saine doctrine.
Heureusement, les églises évangéliques indépendantes se sont encore relativement gardées de l'apostasie ambiante. Ce sont elles qui peuvent être considérées comme les véritables églises Baptistes.
De même, il semble que le Seigneur soit en train de susciter un certain nombre de mouvements nouveaux, pour remplacer les églises Pentecôtistes traditionnelles en déclin. Parmi ces mouvements, on peut citer les "Calvary Chapels", les Missions "Light and Life", ainsi qu'un certain nombre d'autres mouvements pentecôtistes conservateurs. Il y a donc certainement des raisons d'espérer. Toutefois, le tableau d'ensemble des églises chrétiennes est plutôt sombre. Même les églises de Frères ne sont, pour la plupart, que l'ombre de ce qu'elles étaient il y a encore une génération.
Il faut souligner le fait que Paul insiste tout d'abord sur la lecture des Ecritures. Dans l'Eglise du premier siècle, il n'existait que quelques manuscrits disponibles. Les assemblées devaient donc dépendre des lectures qui leur étaient faites. Aujourd'hui, il est étonnant de voir le nombre de Chrétiens qui se rendent à l'église sans même apporter une Bible ! Ils écoutent la prédication sans même lire eux-mêmes le texte. La foi vient en entendant la Parole de Dieu. Mais Paul met ici l'accent sur la lecture de la Parole. Aujourd'hui, au lieu de lire la Parole et de l'expliquer, de soi-disant prédicateurs se contentent d'exposer quelques versets fréquemment cités hors de leur contexte, comme prétexte pour exciter leurs auditeurs par des anecdotes souvent centrées sur eux-mêmes.
Un jour, dans une Assemblée de Dieu de l'Australie, j'ai dû écouter pendant une heure et demie un certain Col Stringer. S'appuyant sur quelques versets manifestement tirés hors de leur contexte, comme "la joie du Seigneur sera votre force", ou "le sage est maître de son esprit", il nous a raconté, parmi d'autres histoires, de quelle manière il s'était échappé en riant de sa maison en flammes. On peut toujours assurer et rebâtir une maison détruite par le feu, mais peut-on ramener à la vie un enfant mort ? Pendant tout son message, il n'a pas prononcé une seule fois le nom de Jésus, ne mentionnant que "la joie", au lieu de parler de "la joie du Seigneur", comme l'indique le contexte. Ce n'est que du charabia psychologique ! Par sa psychologie du "sentez-vous bien !", il ne faisait que singer grossièrement la vraie doctrine chrétienne ! Je précise que cette réunion était censée édifier les hommes de l'Eglise, pour qu'ils soient de véritables chefs spirituels de leurs familles. Des messages aussi lamentables ne leur serviront à rien en cas de crise réelle ! Avec une telle nourriture, je me demande ce qu'il adviendrait de ces pauvres familles chrétiennes, si Dieu permettait qu'une réelle tragédie les frappe ! C'est pour cela que Dieu nous dit : "Mes frères, qu'il n'y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement" (Jacques 3 :1). Toutefois, cela ne serait pas juste de ne citer que Col Stringer. Ce n'est qu'un exemple, parmi tant d'autres, de la manière dont l'enseignement biblique peut être prodigué aujourd'hui ! Le plus triste, c'est que les auditeurs, dans leur ignorance, semblaient accepter tout ce qui leur était raconté ! C'est pour cela que Paul nous exhorte tout d'abord à lire les Ecritures. C'est seulement cela qui nous permettra de connaître le vrai contexte des enseignements que nous recevrons.
En second lieu, Paul recommande d'utiliser les Ecritures comme moyen d'exhortation. Comme l'a fait justement remarquer Watchman Nee, il y a une grande différence entre une vraie connaissance, et une simple information. Dieu ne nous a pas donné la Bible pour augmenter notre connaissance, pour le plaisir de la connaissance. Il nous l'a donnée pour transformer notre vie. Le verbe grec employé par Paul ("paraklesio") signifie "exhorter en implorant, en vue de consoler". Ce verbe est directement relié au mot "parakletos", qui est utilisé pour qualifier le Saint-Esprit, le Consolateur. Le Saint-Esprit nous console essentiellement au moyen de la Parole de Dieu. Le Saint-Esprit de Vérité travaille avec la Vérité de la Parole. L'un ne peut aller sans l'autre. Le Saint-Esprit ne peut œuvrer qu'en accord avec la Bible qu'Il a inspirée.
Cela nous conduit à la troisième exhortation de Paul, "l'enseignement". Le mot grec peut aussi être traduit par "l'exposition de la doctrine". Certains faux docteurs comme Paul Crouch, sur sa prétendue "télévision chrétienne", qualifient publiquement la doctrine chrétienne "d'excréments" ! Pourtant, le Saint-Esprit, dans la Bible, nous dit que la doctrine chrétienne n'est autre que l'enseignement de Jésus. Celui qui, comme Crouch, rejette les enseignements de Jésus, en les assimilant à des excréments, ne fait que rejeter Jésus Lui-même. Dans le contexte de ce passage de Paul, le Saint-Esprit exerce Son ministère d'exhortation et de consolation en ayant essentiellement recours aux Ecritures. Exhorter sans avoir recours à la saine doctrine n'est pas de l'exhortation ! Ce n'est qu'induire les gens en erreur ou les séduire !
Après avoir exhorté Timothée à mettre l'accent essentiel sur les Ecritures et sur la doctrine, Paul lui demande ensuite de ne pas négliger le don qu'il a reçu de lui par prophétie. Paul emploie ici le mot grec "charismatos". Il s'agit d'une grâce conférée à quelqu'un par le Corps de Christ, afin d'être équipé pour le ministère. Dans le cas de Timothée, il a reçu cette grâce au moyen d'un autre "charisme", celui de la prophétie. Si un charisme, comme celui de la prophétie, ne s'exerce pas en accord complet avec les Ecritures, ce que l'on obtient ne sera plus un véritable don spirituel biblique, mais une "charismanie" antibiblique ! Les dons spirituels, comme les ministères, n'ont pour but que d'édifier les saints pour leur permettre de répondre à leur appel (1 Cor. 12 :4-5). Jésus compare ces charismes à des talents. Nous serons jugés en fonction de la manière dont nous aurons employé nos talents, pour les faire fructifier à la gloire de Dieu (Matthieu 25 :14-26).
Si le diable cherche à provoquer la "charismanie" actuelle, c'est parce qu'il cherche à discréditer les véritables dons spirituels, pour que les Chrétiens ne cherchent pas à les obtenir afin d'être armés pour le combat (1 Cor. 14 :23). Il veut aussi faire croire à ceux qui ne sont pas sauvés que les Chrétiens sont fous. Satan se sert aussi de certains hommes, comme Peter Glover, pour condamner tous les dons spirituels, et tous ceux qui les utilisent. Le chapitre 11 de l'épître aux Romains parle de l'appel prophétique que Dieu adresse aux Juifs. Dans Romains 12, Paul parle ensuite de certains dons spirituels et de certains ministères. Le texte grec n'est pas divisé en chapitres. C'est donc pour de bonnes raisons que Paul associe l'appel d'Israël aux dons spirituels, dans Romains 11 :29 : "Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel". Dans ce verset, Paul utilise le même mot, "charismata", pour dire que le Seigneur ne "se repent pas" d'avoir donné ces dons et lancé cet appel. En d'autres termes, nous ne devons jamais faire une distinction entre l'Eglise primitive et l'Eglise d'aujourd'hui. Ainsi, les Frères Etroits qui suivent les erreurs de John Nelson Darby et de Jim Taylor, sont partisans d'un "hyper dispensationnalisme". Ce n'est qu'une forme moderne de l'antique hérésie de Marcion. Si les Darbystes proclament que les dons spirituels ont cessé, c'est parce qu'ils s'appuient sur une mauvaise base doctrinale, alors que les Réformés, pour le proclamer, ne s'appuient sur aucune base doctrinale.
Si Paul affirme dans Romains 11 :29 que "Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel", c'est parce que ces deux erreurs doctrinales, selon lesquelles Dieu aurait cessé d'utiliser les dons, comme Il aurait cessé d'utiliser Israël, ne sont en réalité que les deux aspects d'une même erreur. Dans 1 Cor. 14 :23, Paul parle des "hommes du peuple" qui ne comprennent pas les dons spirituels. Le mot grec traduit par "hommes du peuple" est "idiotaï", d'où vient notre mot "idiot". Ce mot grec signifie "sans instruction, sans connaissance". Dans 1 Cor. 13 :10, Paul affirme que les dons spirituels subsisteront jusqu'à ce que "ce qui est parfait sera venu". Dans le contexte de ce verset, Paul ne fait pas allusion au Canon du Nouveau Testament, mais au retour de Jésus-Christ. Dans 1 Cor. 1 :7-8, Paul affirme clairement que les dons spirituels (les charismes) subsisteront jusqu'au retour de Jésus-Christ. Il serait donc "idiot" d'affirmer le contraire, compte tenu de l'enseignement de ce passage, pris dans son contexte.
A l'opposé des anticharismatiques comme Peter Glover, les hyper charismatiques, comme Col Stringer, ne font que les rejoindre en réalité, en citant comme eux des passages des Ecritures hors de leur contexte. Tous ne sont que des "idiots", au sens étymologique du terme, car ils font preuve du même manque de connaissance biblique.
En conclusion.
Au verset 15, Paul écrit : "Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous". Ce "tous" concerne aussi bien les Chrétiens que les non-Chrétiens. Timothée devait donner un bon témoignage à ceux qui sont perdus. Mais il devait aussi justifier son ministère devant toute l'Eglise, y compris devant tous ceux qui pouvaient mépriser sa jeunesse. Paul conclut par ces paroles : "Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t'écoutent" (v. 16). Il n'est pas suffisant de connaître la saine doctrine, si notre conduite n'est pas en accord avec elle. Certains prédicateurs, comme Roy Clements, membre du Conseil Exécutif de l'Alliance Evangélique anglaise, avaient une position doctrinale juste en ce qui concerne la "bénédiction de Toronto". Mais cela ne les a pas empêchés de se trouver impliqués dans d'abominables scandales sexuels. En revanche, certains affirment que si quelqu'un mène une vie "droite", on peut "passer" sur ses erreurs doctrinales. Sous la plume de Paul, le Saint-Esprit nous dit autre chose. Toute fausse doctrine aboutira toujours à une conduite impure. Si nous connaissons la bonne doctrine, et si notre conduite est conforme à la volonté de Dieu, nous n'aurons jamais à craindre l'apostasie que nous annonce l'Esprit. Mais, si nous veillons sur nous-mêmes et sur notre enseignement, et si nous persévérons dans ces choses, nous nous sauverons nous-mêmes, et nous sauverons ceux qui nous écoutent.
Publié le 23/08/2010 à 07:11 par ensemblevi7vi

En vérité, le monde est entré dans la fin des temps !
Etes-vous spirituellement prêt ?
Votre famille est-elle prête ? Protégez-vous efficacement vos bien-aimés ? C’est la raison d’être de notre ministère : vous permettre de comprendre à quel péril nous sommes confrontés, et vous aider à employer les moyens qui vous permettront d’avertir et de protéger ceux que vous aimez. Quand vous aurez été suffisamment formés, vous pourrez utiliser ce que vous savez pour engager la discussion avec ceux qui ne sont pas sauvés. J’ai pu le faire bien souvent, et j’ai vu des gens venir à Christ à la suite de ces discussions. Ces temps périlleux que nous vivons sont aussi des temps où nous pouvons gagner beaucoup d’âmes à Jésus-Christ, ce qui aura des conséquences éternelles.
Si vous avez déjà accepté Jésus-Christ comme votre Sauveur, mais si vous êtes tièdes dans votre marche spirituelle avec Lui, vous devez Lui demander immédiatement pardon et Le prier de vous renouveler. Il vous pardonnera instantanément, et remplira votre cœur de la joie du Saint-Esprit. Il vous faudra ensuite veiller à prier et à lire la Bible chaque jour.
Si vous n’avez jamais accepté Jésus-Christ comme votre Sauveur, mais que vous avez compris qu’Il est vivant, que nous approchons de la fin des temps, et que vous voulez accepter le don gratuit de la vie éternelle, vous pouvez également le faire dès maintenant, dans le secret de votre demeure. Dès que vous acceptez Jésus comme votre Sauveur, vous passez par une nouvelle naissance spirituelle, et vous avez la certitude d’aller au Ciel, comme si vous y étiez déjà. Vous pouvez alors être assuré que le Royaume de l’Antichrist ne vous touchera pas spirituellement.
Publié le 23/08/2010 à 07:10 par ensemblevi7vi

Jésus a dit à Ses disciples qu'ils devaient être "prudents comme les serpents, et simples comme les colombes" (Matthieu 10 :16). S'adressant tout particulièrement à ceux qui vivraient dans les derniers jours, Jésus leur dit : "Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l'homme" (Luc 21 :36).
"Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra" (Marc 13 :33).
Nous sentons que la puissante main du Seigneur est sur nous pour avertir que les apostats et les séducteurs dirigent la religion et la politique, et que l'ouragan de la fin des temps tournoie au-dessus de nos têtes.
Nous voyons l'épée s'approcher, et nous sonnons l'alarme de toutes nos forces. Nous ne pouvons pas rester silencieux. Nous ne voulons nullement être négatifs à l'excès, mais nous croyons de tout notre cœur qu'il est grand temps que les hommes "gémissent à cause de toutes les abominations qui se commettent" dans Jérusalem, principalement à cause des abominations spirituelles, au lieu de choisir d'être béatement ignorants, de rire et de danser (Ecclésiaste 3 :4).
Nous croyons que nous sommes dans les derniers jours.
Les Chrétiens qui peuvent discerner les choses spirituelles savent que ces temps sont plutôt des temps où il nous faut pleurer, gémir, et comprendre que nous devons mener le combat spirituel le plus intense de toute l'histoire de l'Eglise. C'est un temps de guerre spirituelle et non de paix.
Trop de Chrétiens veulent qu'on leur annonce des choses agréables, des "illusions trompeuses", pour qu'ils puissent continuer à profiter joyeusement de la vie, dans le confort et la prospérité. Pendant ce temps, le jugement continue de s'approcher.
2 Timothée 4 :2 : "Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant".
"Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables" (2 Tim. 4 :3-4).
Je vous prie de nous soutenir dans ces temps difficiles. Nous avons besoin de vos prières et de votre soutien.
Publié le 23/08/2010 à 07:05 par ensemblevi7vi

Concernant les églises de la fin des temps.
L'Eglise de la fin des temps est celle de Laodicée.
La dernière Eglise de l'ère chrétienne est l'Eglise de Laodicée (Apocalypse 3 :14-18). Jésus-Christ n'a rien de bon à dire à cette Eglise, car elle ne faisait plus rien selon la Bible. Voici les caractéristiques de cette Eglise, décrites par Jésus Lui-même. C'est pour ces caractéristiques qu'Il va bientôt la juger :
Elle est tiède : "Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche" (Apoc. 3 :16). Jésus rejettera donc complètement cette Eglise.
Elle se croit riche, mais en réalité elle est pauvre : "Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu" (verset 17). Cette Eglise se croira puissante et riche, sans doute spirituellement et financièrement. Mais l'appréciation de Jésus est complètement différente !
Le Seigneur annonce une grande apostasie.
"Que personne ne vous séduise d'aucune manière ; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu" (2 Thes. 2 :3-4).
A mesure que nous approchons de la fin, nous assistons donc à la grande apostasie de ceux qui se proclament Chrétiens. Cette apostasie ouvre littéralement la porte à l'Antichrist, qui prendra la tête de l'Eglise Chrétienne. En d'autres termes, ce sont les dirigeants Chrétiens eux-mêmes qui réunissent les conditions qui permettront à l'Antichrist de se présenter sur la scène mondiale. La Bible annonce que les dirigeants Chrétiens de la fin des temps ne seront pas authentiques. Ils paraîtront être d'authentiques serviteurs de Dieu, mais ne seront que des contrefaçons, et attireront un grand nombre de disciples après eux.
Plus que jamais auparavant, les dirigeants religieux auront recours à la fraude et à la séduction. Ce sont eux qui conduiront l'Eglise dans l'apostasie. Paul les décrit dans 2 Timothée 3 :
"Ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force" (verset 5).
"Il en est parmi eux qui s'introduisent dans les maisons, et qui captivent des femmes d'un esprit faible et borné, chargées de péchés, agitées par des passions de toute espèce, apprenant toujours et ne pouvant jamais arriver à la connaissance de la vérité" (versets 6 et 7). Cette religion de la fin des temps sera dominée par des femmes. C'est pour accomplir les prophéties bibliques que ces fausses églises introduisent des femmes dans des ministères de direction spirituelle ! Ne vous laissez pas séduire !
"De même que Jannès et Jambrès s'opposèrent à Moïse, de même ces hommes s'opposent à la vérité, étant corrompus d'entendement, réprouvés en ce qui concerne la foi" (verset 8). Ces faux conducteurs religieux sont hostiles à la Vérité et la rejettent.
"Prenez garde que personne ne vous séduise" (Matthieu 24 :4).
"Plusieurs faux prophètes s'élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens" (Matthieu 24 :11).
"Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus" (Matthieu 24 :24). La fraude, la séduction et la tromperie atteindront des niveaux sans précédent dans l'histoire.
La taille de l'Eglise de la fin des temps.
Depuis le début de notre ministère, en 1988, j'ai entendu beaucoup de gens me dire que la Bible annonce un grand réveil spirituel avant le retour de Jésus-Christ. Hélas, lorsque je leur demandais de me montrer des références bibliques, ils étaient incapables de m'en montrer une seule. Les milieux charismatiques continuent pourtant à enseigner allègrement cette fausse doctrine.
C'est pour cela que les membres de ces églises sont prêts à accepter n'importe quelle séduction, et à se lancer dans des faux réveils inspirés par des puissances occultes, comme la "bénédiction de Toronto", ou le "réveil de Pensacola" en Floride. Le "rire dans l'Esprit" (appelé encore "le saint rire") ou le "repos dans l'Esprit" ne sont que des phénomènes occultes.
Heureusement que Jésus nous a clairement annoncé quelle serait la taille de l'Eglise Chrétienne fidèle à la fin des temps ! Elle sera petite, si petite que presque personne ne la remarquera.
"Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?" (Luc 18 :8). En d'autres termes, quand Jésus-Christ reviendra pour enlever l'Eglise, le nombre des vrais Chrétiens, qui seront vivants à cette époque, sera si faible que Jésus est obligé de poser cette question : "Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?"
Quand nous rapprochons toutes ces prophéties, le tableau devient clair.
Quand nous rapprochons toutes ces prophéties, nous voyons rapidement à quel point elles s'appliquent à la situation actuelle de l'Eglise.
Nous comprenons que nous devons nous attendre à voir paraître de nombreux faux bergers chez les dirigeants chrétiens. Ils accompliront même de grands signes et de grands prodiges, au point de séduire un grand nombre de personnes.
Nous comprenons que nous devons nous attendre à voir la grande majorité de l'Eglise s'engager dans la séduction et dans l'apostasie. Les faux bergers prétendront travailler pour Jésus-Christ, alors qu'ils travaillent en fait pour l'Antichrist. Nous devons donc nous attendre à voir ces faux bergers engagés à servir le royaume de l'Antichrist, tout en affirmant à leurs partisans qu'ils travaillent pour Jésus-Christ.
Quels sont les objectifs de l'Antichrist ? Instituer un Gouvernement mondial, une Economie mondiale, et une Religion mondiale. Satan a failli réaliser tout cela au moment de la construction de la Tour de Babel. A cette époque, il n'y avait qu'un seul gouvernement mondial, dirigé par Nemrod, une seule économie, et une seule religion occulte. En outre, tous les hommes parlaient la même langue.
Depuis la Tour de Babel, le plan de Dieu pour la terre est d'avoir différentes langues, cultures et économies, et différents gouvernements. Dans les derniers jours, nous devons assister à un nouvel effort de rassembler tous ces éléments en un seul système mondial. Aujourd'hui, nous vivons à une époque où nous avons une Organisation des Nations Unies dont la puissance et l'influence grandissent. L'économie devient de plus en plus mondiale, et les religions s'unissent de plus en plus sous les auspices du Mouvement Œcuménique, dirigé par le Pape de l'Eglise de Rome.
Nous devrions voir ces faux bergers Chrétiens inviter dans leurs émissions télévisées les dirigeants d'autres religions, et approuver leurs fausses doctrines sous prétexte qu'elles sont compatibles avec les valeurs chrétiennes. Dieu a déjà averti les Juifs qu'ils pourraient être trompés et séduits par un faux prophète qui voudrait les entraîner vers de faux dieux (Deutéronome 18 :22). Nous voyons ces choses se produire aujourd'hui.
Nous voyons certainement ceci se produire aujourd'hui. N'est-ce pas vrai ? Des Ministères comme Cutting Edge, ou d'autres ministères fidèles à la vérité, ont révélé beaucoup de choses sur certains ministères qui entraînent les Chrétiens dans l'erreur. Malgré cela, nous entendons beaucoup de gens nous dire que nous sommes "trop négatifs" et "trop haineux" !
Mes amis, nous voyons se répandre sur toute la terre une marée noire spirituelle, exactement comme la Bible l'a prédit. Cette marée est si haute et si puissante qu'elle est en train de balayer tous ceux qui ne sont pas sauvés, et de séduire beaucoup de gens. Cette marée nauséabonde est pleine d'impuretés morales. Nous n'avons jamais vu quelque chose de semblable. Tous les aspects de notre société et de notre civilisation sont attaqués par cette marée.
Si quelqu'un est pris dans cette marée, et qu'il lutte pour ne pas se noyer, que pensez-vous qu'il devrait faire ? Doit-il ignorer la situation, et s'efforcer de continuer à "vivre heureux" ? Doit-il décider d'être béatement ignorant de ce chaos dans lequel il est enlisé ? Ou doit-il chercher à s'en sauver, pour pouvoir en sauver d'autres ?
Ne devrait-il pas crier à pleins poumons pour avertir ceux qui n'ont pas encore été pris dans cette marée montante, ou qui ne réalisent pas encore le danger mortel qui les guette ?
Beaucoup de gens sont trompés par une situation qui leur paraît normale et prospère, alors que ce n'est qu'une illusion.
Dans l'un des séminaires que nous offrons, nous démontrons que la société américaine est engagée sur une voie qui ressemble beaucoup à celle sur laquelle était engagé Israël, juste avant de connaître le jugement de Dieu, par le moyen du Roi Nebucadnetsar. Ce parallèle est même si étroit que vous ne pouvez manquer d'en être frappés. Nous démontrons que seuls Israël et l'Amérique, dès leur création en tant que nation, ont été placés par leurs dirigeants au bénéfice d'une alliance divine. Israël a été placé par Moïse au bénéfice de la première alliance. L'Amérique a été placée au bénéfice de la seconde alliance, en Jésus-Christ.
Nous prouvons que notre société américaine actuelle progresse sur le même chemin qu'Israël, qui s'est engagé dans l'erreur et l'apostasie, jusqu'à ce que Dieu permette à Nebucadnetsar de l'annihiler presque complètement. Les gens oublient trop que Dieu a commencé à avertir Israël de se détourner de son péché près de 150 ans avant d'envoyer Nebucadnetsar pour juger Son peuple. Les gens oublient trop qu'Israël s'est opposé à tous les prophètes que Dieu leur a envoyés, sans une seule exception, en ignorant leurs avertissements et en les persécutant.
Nous vous encourageons à lire Esaïe, Jérémie, Ezéchiel, Osée et Amos, en gardant à l'esprit cette pensée : comme Israël dans le passé, l'Amérique s'engage dans l'apostasie ; et, comme Israël, la Chrétienté américaine dans sa quasi-totalité refuse d'entendre les avertissements terribles donnés par les prophètes de Dieu modernes.
Mais les gens oublient aussi complètement que, même pendant ces temps de déclin spirituel, Dieu a permis à Israël d'acquérir une incroyable prospérité ! En fait, lorsque l'indignation de Dieu fut à son comble, et qu'Il envoya Nebucadnetsar juger Israël, cette nation était la puissance économique dominante de l'époque ! C'est elle qui tirait l'économie mondiale ! Elle était le moteur économique qui faisait marcher les économies des autres nations. Lisez ce qu'écrit cet érudit de la Bible, commentant le livre d'Amos :
Le prophète Jérémie se lamentait des effets désastreux de cette prospérité sur le discernement spirituel du peuple. Les gens ne voulaient pas écouter ses avertissements, qu'ils considéraient comme négatifs. "Je t'ai parlé dans le temps de ta prospérité ; tu disais : je n'écouterai pas. C'est ainsi que tu as agi dès ta jeunesse ; tu n'as pas écouté ma voix" (Jérémie 22 :21).
C'est un fait historique que plus Israël se rebellait contre Dieu et s'approchait du jugement, plus il devenait prospère. En s'opposant aux paroles de tous les prophètes, les dirigeants religieux de l'époque soulignaient leur niveau grandissant de prospérité, et disaient : "Dieu ne doit pas être trop fâché contre nous ! Sinon, Il ne nous laisserait pas autant prospérer !"
Ces dirigeants religieux oubliaient que Satan peut faire prospérer tous ceux que Dieu lui permet de faire prospérer. Satan peut tromper ses victimes en leur faisant croire que c'est Dieu qui est responsable de leur prospérité. Dieu avait permis à Satan de faire prospérer Israël. Dans leur folie, les Juifs croyaient les paroles mensongères de leurs dirigeants apostats. Une telle folie leur a coûté leur vie et leur âme.
La folie des Juifs au cours de cette époque.
Comme l'Amérique suit un chemin parallèle à celui que suivait Israël il y a 2.500 ans, nous devrions considérer ce que les gens disaient aux vrais prophètes de Dieu à cette époque. Préparez-vous à un choc, car les Américains disent les mêmes choses aujourd'hui, notamment dans les E-mails que nous recevons à Cutting Edge !
"Car c'est un peuple rebelle, ce sont des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l'Eternel, qui disent aux voyants : Ne voyez pas ! Et aux prophètes : Ne nous prophétisez pas des vérités, dites-nous des choses flatteuses, prophétisez des chimères ! Détournez-vous du chemin, écartez-vous du sentier, éloignez de notre présence le Saint d'Israël !" (Esaïe 30 :9-11). Dieu appelle ces gens "un peuple rebelle", "des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent pas écouter la loi de l'Eternel".
"Ecoute maintenant la parole de l'Eternel, toi qui dis : Ne prophétise pas contre Israël, et ne parle pas contre la maison d'Isaac" (Amos 7 :16). Ces Juifs religieux aveugles ne voulaient pas qu'Amos leur dise la vérité, parce que ce n'était pas un compliment pour la nation d'Israël. Les gens étaient fatigués d'entendre constamment les paroles négatives d'Amos, et ses incessants avertissements concernant l'apostasie et les péchés des dirigeants religieux de l'époque. Les gens avaient un œil fixé sur leurs faux dirigeants religieux, et l'autre sur leur prospérité économique croissante. Ils ont choisi délibérément de désobéir à la Parole de Dieu, qui est la Vérité, préférant entendre des choses agréables, et écouter ceux qui leur disaient combien ils étaient merveilleux ! Ils entendaient sans doute dire aussi que Dieu est Tout Amour, et qu'Il ne punirait personne.
"Je tournerai ma face contre cet homme, je ferai de lui un signe et un sujet de sarcasme, et je l'exterminerai du milieu de mon peuple. Et vous saurez que je suis l'Eternel. Si le prophète se laisse séduire, s'il prononce une parole, c'est moi, l'Eternel, qui aurai séduit ce prophète ; j'étendrai ma main contre lui, et je le détruirai du milieu de mon peuple d'Israël" (Ezéchiel 14 :8-9).
Publié le 23/08/2010 à 07:00 par ensemblevi7vi
En quels temps vivons-nous actuellement ? Quelle doit être notre attitude ? Qu'attend de nous le Seigneur Jésus ?
Que dit la Bible sur la manière dont nous devons nous comporter en ces temps de la fin ?
Est-ce un temps pour rire ou un temps pour pleurer ?
Est-ce un temps pour la guerre, ou un temps pour la paix ?
Examinons ce sujet, car il a des conséquences vitales sur notre manière de penser et sur tout notre comportement.
Pourquoi nous sommes certains d'être vraiment à la fin des temps.
Au cours des siècles passés, il est arrivé que certaines personnes considèrent les événements mondiaux de leur temps, et en concluent qu'ils étaient parvenus à la fin des temps. Toutefois, ceux qui connaissaient bien leur Bible pouvaient leur dire qu'ils n'étaient pas encore parvenus à la fin des temps, parce que certaines prophéties essentielles n'étaient pas encore accomplies. En particulier, le peuple d'Israël n'était pas encore revenu dans son pays. Ceux qui étudiaient la Bible ont toujours considéré, avec raison, que les derniers jours ne pouvaient pas commencer tant qu'Israël ne serait pas revenu, en tant que nation, dans le pays que Dieu lui avait donné.
Considérez ces prophéties essentielles :
"Car voici, en ces jours, en ce temps-là, quand je ramènerai les captifs de Juda et de Jérusalem…" (Joël 3 :1).
"Je ramènerai les captifs de mon peuple d'Israël ; ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront, ils planteront des vignes et en boiront le vin, ils établiront des jardins et en mangeront les fruits. Je les planterai dans leur pays, et ils ne seront plus arrachés du pays que je leur ai donné, dit L'Eternel, ton Dieu" (Amos 9 :14-15).
Dans Matthieu 24, le Seigneur prophétise la destruction complète du magnifique Temple qui faisait l'orgueil d'Israël, et qui représentait son cœur et son âme (verset 2). Les disciples étaient complètement abasourdis. Pour eux, la destruction du Temple équivalait à la destruction de la nation. Et ils avaient raison. Ils pensaient avec raison que la destruction du Temple et de la nation d'Israël marquerait le début de la fin des temps. C'est pour cela qu'ils ont demandé à Jésus de leur dire quel serait le signe qui leur prouverait que la fin des temps approchait.
Nous pouvons donc retourner à Joël 3 :1 et dater l'accomplissement de cette prophétie d'une manière certaine. Cette prophétie a été accomplie le 15 mai 1948, quand Israël est officiellement redevenu une nation, contre toute attente historique, après avoir été détruit pendant près de 1.900 ans. C'est à ce moment que l'horloge de la fin des temps a commencé à fonctionner.
Mais toutes les autres prophéties doivent aussi s'accomplir. Nous voyons en particulier s'accomplir Joël 3 :2-14.
C'est pourquoi nous pouvons savoir avec certitude que nous sommes bien parvenus dans les derniers jours de la fin des temps.
Examinons un certain nombre de caractéristiques de la fin des temps, dont nous devons être conscients :
1. Concernant les individus.
La Bible démontre que l'histoire de l'humanité s'est déroulée en plusieurs étapes, ou ères, distinctes. Chaque ère n'est pas nécessairement semblable aux précédentes. On appelle cette doctrine le "dispensationalisme". Elle enseigne que Dieu ne Se comporte pas de la même manière envers les hommes au cours des différentes dispensations, notamment dans les domaines qui concernent l'accomplissement de Ses prophéties (Romains 2 :15 et 9 :1 ; 2 Cor. 1 :12 et 4 :2).
A la fin des temps, nous verrons apparaître des hommes d'un type nouveau. "Mais les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les autres et égarés eux-mêmes" (2 Tim. 3 :13). Aux versets 1 à 8, Paul décrit le caractère et le comportement de ces hommes des derniers jours :
"Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là. Il en est parmi eux qui s'introduisent dans les maisons, et qui captivent des femmes d'un esprit faible et borné, chargées de péchés, agitées par des passions de toute espèce, apprenant toujours et ne pouvant jamais arriver à la connaissance de la vérité. De même que Jannès et Jambrès s'opposèrent à Moïse, de même ces hommes s'opposent à la vérité, étant corrompus d'entendement, réprouvés en ce qui concerne la foi".